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Québec

Chantier maritime Davie: 700 emplois promis

Agence QMI 
Régys Caron et Marianne White
19/11/2012 22h31 

 
 
Québec - Chantier maritime Davie: 700 emplois promis
Le chantier est prêt à redémarrer et l'embauche débutera dès la mi-janvier, selon Zafiro Marine. 
Photo Daniel Mallard / Agence QMI

QUÉBEC - Le nouveau propriétaire du chantier maritime Davie, Zafiro Marine, aura besoin de 700 travailleurs au cours des quatre prochaines années pour terminer la construction de trois navires et pour construire quatre autres bateaux.

Il faudra compléter la construction des trois navires commandés par la norvégienne Cecon et construire les deux traversiers commandés par la Société des traversiers du Québec. De plus, Zafiro prévoit construire deux navires pour la compagnie brésilienne Petrobras. Ces bateaux serviront à héberger des travailleurs affectés à l'exploitation pétrolière en haute mer au large du Brésil, la spécialité de Zafiro, a-t-on affirmé lundi.


Le chantier est prêt à redémarrer et l'embauche débutera dès la mi-janvier, a affirmé Alan Bowen, directeur des opérations de Zafiro Marine, à l'occasion d'une conférence de presse tenue sur le chantier de Lévis. Aucun investissement n'est nécessaire pour l'instant, les installations du chantier étant à la fine pointe de la technologie, ce qui permettra à l'entreprise de livrer les sept navires, a précisé la ministre déléguée à la Politique industrielle du Québec, Élaine Zakaïb. La liste de rappel de Davie contient les noms de 900 travailleurs.

En autorisant la vente du chantier par Upper Lake à Zafiro, Investissement Québec évitait de voir s'envoler plus d'une centaine de millions de dollars de fonds publics engagés par le gouvernement de Jean Charest dans l'aventure Davie, a indiqué la ministre Zakaïb.

Si la transaction n'avait pas eu lieu, Investissement Québec perdait d'abord les 40 millions prêtés au chantier et devait respecter l'engagement pris avec Upper Lake par le gouvernement précédent d'indemniser les travailleurs de l'entreprise et de remettre le site du chantier en état. La facture totale aurait dépassé les 100 millions de dollars, a dit Mme Zakaïb.

«Si on ne prenait pas cet acheteur-là, ça faisait faillite. Non seulement on perdait les 40 millions, mais le gouvernement avait signé une entente d'indemnisation de plusieurs dizaines de millions de dollars. Ça aurait coûté au-dessus de 100 millions si le chantier n'était pas relancé», a exposé Mme Zakaïb.

Les indemnités à verser aux travailleurs auraient nécessité des déboursés de 30 millions $ et la remise en état du chantier aurait coûté «plusieurs dizaines de millions de dollars» supplémentaires, a plaidé la ministre. «On s'est déchargé de ces obligations-là, c'est énorme», a-t-elle ajouté.

Quant au remboursement de la créance de 40 millions $, Investissement Québec devra laisser les créanciers de premier rang passer devant et attendre trois ans avant de recevoir le premier dollar de remboursement. «Les trois premières années, il n'y aura pas de paiement sur la créance parce qu'on va rembourser les autres (créanciers) avant. Dans trois ans (Zafiro) commencera à rembourser les 40 millions.»

Injonction rejetée

La Cour supérieure a rejeté avant même de l'entendre la requête déposée, lundi matin, par un investisseur écarté du processus de vente du chantier maritime Davie.

Le juge Marc Lesage a été direct à l'endroit de Ronald Carré, qui a présenté, sans l'aide d'un avocat, une demande écrite en couleurs et en majuscules bourrée de vices de procédure.

«Ce n'est pas comme ça qu'on fait les choses, lui a dit le juge.

«Ce n'est pas une demande d'injonction que vous avez produite, mais un communiqué de presse», a ajouté le magistrat.

Ce dernier a refusé d'entendre les arguments de M. Carré, car sa requête n'a pas été rédigée en bonne et due forme selon les règles de procédure du Code civil.

«Je ne suis pas avocat, c'est vrai, mais j'ai une maîtrise en économie», a rétorqué le demandeur.

Règles à suivre

Le juge a aussi noté que la requête n'avait pas été signifiée à la partie adverse et qu'aucun affidavit n'avait été signé.

De plus, le juge a rappelé que Ronald Carré, qui est président de Marine Industries Plus, ne peut représenter lui-même sa compagnie, car toute personne morale doit être représentée par avocat devant la Cour.

Le juge Lesage a souligné qu'il n'agissait pas par formalisme, mais qu'il se devait de rejeter les procédures qui ne sont pas conformes, sinon les tribunaux vont se retrouver dans «un fouillis».

L'UPAC contactée

M. Carré voulait faire annuler la conférence de presse qui a officialisé, lundi après-midi, l'achat du chantier maritime par la compagnie britannique Zafiro Marine.

Il remettait en question la légitimité de cette vente et voulait que l'Unité permanente anticorruption (UPAC) se penche sur le dossier. Il affirme avoir déposé une plainte à l'UPAC, la semaine dernière.



 
 


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