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Irak

L'épineuse question de l'accueil de réfugiés chrétiens

Des déplacés chrétiens de Qaraqosh à Erbil, en Irak, le 27 juin 2014 © SPENCER PLATT / GETTY IMAGES EUROPE / GETTY IMAGES/AFP
Des déplacés chrétiens de Qaraqosh à Erbil, en Irak, le 27 juin 2014 © SPENCER PLATT / GETTY IMAGES EUROPE / GETTY IMAGES/AFP

En Irak, beaucoup de chrétiens déplacés à la suite de la création d'un califat islamique au cœur de la plaine de Ninive ne voient plus d'autres solutions que l'exil. L'annonce par la France d'accueillir des réfugiés renforce cette aspiration. Mais est-ce vraiment la solution?

Il y a cette anecdote que raconte un habitant de Mossoul qui s'est réfugié à Qaraqosh, la plus grande ville chrétienne d'Irak, après l'ultimatum lancé aux chrétiens par l'État islamique (EI) le 19 juillet dernier: «Mon grand-père m'a toujours raconté que lorsque les juifs avaient été chassés de Mossoul, ils avaient dit aux chrétiens: 'Nous partons samedi, mais vous, vous partirez dimanche...' » À Mossoul, les juifs ne sont jamais revenus. Il plane désormais chez beaucoup de chrétiens déplacés la même crainte : ne pas pouvoir rentrer chez eux.

Trois vagues de déplacés

Beaucoup ont quitté précipitamment Mossoul entre le 11 et le 12 juin, fuyant devant l'avancée des djihadistes. Ils se sont dirigés vers les villes de la plaine de Ninive où vivent d'autres chrétiens comme Qaraqosh, Tellkef, Alqosh, Zahko ou encore vers Erbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan irakien.

Une deuxième vague massive de déplacés est partie de Qaraqosh, fin juin, lorsque les hommes de l'EI ont bombardé la ville pendant plusieurs jours avant d'être repoussés par les peshmergas kurdes. Beaucoup de chrétiens sont, depuis, retournés à Qaraqosh, mais certains ont préféré rester à Erbil.

Un troisième événement, plus violent encore, a jeté sur les routes les quelques milliers de chrétiens restant à Mossoul: un ultimatum du califat autoproclamé leurs ordonnaient de partir avant le 19 juillet à midi, se convertir ou payer l'impôt. Sinon «entre vous et nous il n'y aura plus que le glaive». Ils sont partis, ne laissant derrière eux qu'une poignée de chrétiens, les plus âgés ou les plus isolés. Aux check points de sortie de la ville, ils se sont fait dépouiller de façon systématique, perdant les économies d'une vie et quittant, à pied Mossoul, l'antique Ninive, peuplée par leurs ancêtres depuis plus de 2000 ans.

Des certificats de baptême pour partir

Que faire maintenant? Où aller? À Qaraqosh, les réfugiés de Mossoul encore sous le choc ne songent qu'à une chose : partir le plus loin possible. «Leur situation est misérable, explique le dernier prêtre de Mossoul à avoir quitté la ville, quelques jours avant l'ultimatum. Ils ont été accueillis le mieux possible à Qaraqosh, on leur a trouvé un toit, on les nourrit, on essaye même de leur fournir un petit revenu, mais il n'y a pas d'eau, peu d’électricité, certains logent dans des maisons en construction, ils n'ont pas de meuble, rien.»

Depuis quelques jours au séminaire de la ville où habite l'évêque, des dizaines de ces déplacés viennent chaque jour récupérer des certificats de baptême ou de mariage. À la de sortie de Mossoul, les djihadistes ont volé jusqu'aux papiers d'identité, qu'ils ont parfois brûlé sous les yeux de leurs propriétaires. Un document tamponné par l'Eglise est le sésame pour aller se présenter dans un bureau de l'ONU dans un pays voisin et lancer une procédure d'asile.

Ce désir de partir touche aussi les habitants de Qaraqosh. Un grand nombre d'entre eux n'y sont pas nés mais y sont arrivés ces dix dernières années, au gré des attaques contre les chrétiens dans le reste du pays. Pour ceux là, le bombardement de Qaraqosh a été l'événement de trop : «nous avons déménagé de Bagdad à Qaraqosh en 2010, après l'attentat contre la cathédrale de Notre-Dame du Perpétuel Secours qui a fait 58 morts, raconte ce père de famille de 47 ans rencontré fin juin avec sa femme et ses deux enfants à Erbil. À Qaraqosh, je n'ai pas de travail, je suis employé à la journée. Nous habitons dans une cave en centre ville. Et là nous avons dû fuir encore. Bien sûr nous voulons partir ! » Certains - entre 5 et 15% de la population de cette ville de 45 000 habitants estime-t-on - ont d'ailleurs déjà pris le chemin du départ. D'autres viennent eux aussi chercher un certificat de baptême, parce que «on ne sait jamais», disent-il.

«Il faut comprendre, nous sommes situés sur la ligne de front entre les soldats kurdes et les djihadistes de l'EI, explique un prêtre à Qaraqosh. Si Daash (l'Etat islamique en Irak et au Levant en arabe) perce cette ligne, ce sera le massacre.» Cette crainte est amplifiée par la proximité des djihadistes. «Ils sont juste à côté, à moins de 5 kilomètres, souligne Ron, 25 ans. Au moins une fois par jour, je dois rassurer ma mère qui entend des rumeurs disant qu'ils sont entrés dans la ville... »

Vers la France?

Ici, l'annonce faite le 28 juillet par la France qu'elle était prête à «favoriser l'accueil au titre de l'asile» de réfugiés chrétiens irakiens a été plus qu'entendue. La nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre. Depuis, de nombreuses personnes se sont rendues au consulat de France à Erbil pour savoir comment émigrer.

Pourtant, l'exil collectif vu comme solution aux problèmes rencontrés par les chrétiens d'Irak divise la population. Certains, au sein même du clergé, estiment que partir est la seule option devant le danger qui semble si proche. «J'étais très optimiste jusqu'au dernier événement, mais là, je crois qu'il nous faut partir, estime ainsi un religieux. Vous savez, on dit que l'histoire recommence tous les 100 ans. En 1914, les arméniens, les syriaque,s les assyriens et les chaldéens ont subi divers persécutions de la part des Turcs, en 1915, ils se sont fait massacrer. Moi je fais cette lecture de ce qui nous arrive. Les djihadistes ont pillé nos maisons, nous ont chassé. Ne reste plus que le massacre. Il faut partir avant. »

À l'inverse, une partie de la population ne quitterait le pays pour rien au monde et la majorité des responsables des Eglises chaldéennes et syriaque catholiques estiment qu'il faut tout faire pour que les chrétiens puissent rester en Irak dans des conditions de vie digne. Tout en remerciant la France pour sa générosité, le patriarche des chaldéens, Louis Sako, explique ainsi : «la solution pour notre pays ne réside pas dans l’exil d’une partie de ses enfants, quelle que soit leur confession, mais dans une solution politique, qui nous permette de rester dans ce pays que nous aimons, et d’y vivre en sécurité, égalité, et dignité avec tous.» De même, insiste Petros Mosche, archevêque syriaque catholique de Mossoul résidant actuellement à Qaraqosh, «si les gens nous veulent du bien, qu'ils fassent leur possible pour nous assurer la sécurité, la nourriture et toutes les aides nécessaires pour donner de l'espérance à ces réfugiés.»

«Bien sûr, les gens sont libres, rappelle le P.Sakvan Matti Younan, prêtre chaldéen qui vient d'arriver à Marseille après avoir été pendant plus d'un an le secrétaire du patriarche Louis Sako. On ne peut pas leur interdire de partir, car pour l'instant l'Eglise n'est pas en capacité de leur fournir une protection, nous sommes impuissants. Mais c'est pour cela que l'ONU et les gouvernements étrangers doivent nous aider, pourquoi pas, en positionnant des casques bleus autour des villes menacées comme Qaraqosh ou Tellkeff! »

Quel accueil en France?

Depuis la France, la situation apparaît elle aussi contrastée. L'annonce du gouvernement de favoriser l'accueil de réfugiés chrétiens - semble-t-il sans concertation avec les parties prenantes - a ravivé les souvenirs. Entre 2007 et 2011, en effet, la France a accueilli plusieurs centaines de chrétiens irakiens.

Fin 2010, en particulier, une cinquantaine d'entre eux, souvent blessés, ont été évacués immédiatement après l'attentat meurtrier de la cathédrale de Bagdad. Les premières semaines après leur arrivée, pendant que les uns sont soignés à l'hôpital, les autres attendent dans un centre d'hébergement à Créteil. Selon plusieurs personnes qui sont allées les visiter à l'époque, journalistes ou associatifs, les conditions de promiscuité y sont éprouvantes. La constitution, par la suite, de listes de proches des victimes ou de chrétiens irakiens en danger à qui l'Etat Français octroiera un visa, se fait dans des conditions peu transparentes et divise la communauté chrétienne irakienne, en France comme en Irak. À l'époque déjà, Louis Sako, archevêque de Kirkouk, parle d'«exode mortel».

Aujourd'hui, certains de ces réfugiés de 2010, notamment les plus jeunes, ont réussi à s'intégrer. Pour d'autre, plus de trois ans après, le chemin est encore long. L'apprentissage du français progresse lentement, ils n'ont pas tous trouvé une solution de logement pérenne. Le sentiment de solitude a été renforcé par la dispersion dans toute la France des Irakiens accueillis. Trois familles à Reims, d'autres à Niort, Besançon, la Rochelle, Albi, Pau...

Une partie d'entre eux s'est longtemps posé la question de retourner à Bagdad où ils occupaient généralement des postes que l'on qualifierait en France de CSP+. Trois familles y sont même retournées. Si la plupart sont restés, c'est pour leurs enfants, prêt à se sacrifier pour que ceux-ci n'entendent plus jamais le bruit d'un obus.

«Cet accueil en 2010, c'était vraiment un geste très généreux de la France pour lequel nous devons reser reconnaissant, j'insiste», explique Georges Hadaya, franco-irakien de 65 ans, diacre à l'église syriaque catholique de Saint Ephrem à Paris. Lui s'est installé en France il y a 16 ans pour des raisons professionnelles. Il a vu arriver les réfugiés de la cathédrale de Bagdad, la plupart de confession syriaque catholique comme lui. En France, il est l'un de ceux qui font le lien entre eux, qui prennent des nouvelles, aident quand ils le peuvent. «Je sens la déception, témoigne-t-il. Il est évident que la France ne peut pas fournir un logement comparable à celui qu'ils avaient à Bagdad, ni leur garantir un travail. Faire venir quelques centaines de chrétiens a été compliqué, donc faire venir ceux qui sont menacés par l'implantation du califat, c'est-à-dire des milliers, cela ne me paraît ni souhaitable, ni réaliste.»

Le vendredi 1er août, s'est tenue une réunion au quai d'Orsay avec les ministres des Affaires étrangères et de l'intérieur, Laurent Fabius et Bernard Cazeneuve, pour évoquer cette question. Problème : la réunion préparée dans la précipitation, et semble-t-il, largement suscitée par la médiatisation du voyage en Irak d'une délégation française emmenée par le cardinal Barbarin entre le 28 juillet et le 1er août, ne permet pas que soient présents certains prêtres irakiens chaldéens vivant en France, les plus au courant de la situation sur place et en relation directe avec les Églises d'Irak.

«Nous avons aussi exprimé notre inquiétude que les annonces d'accueil faites de manière globale étaient de nature à faire naître un espoir déçu, à donner le signal du départ et surtout à donner l'impression que les chrétiens n'ont plus leur place en Irak », raconte Pascal Gollnisch, directeur de l'Oeuvre d'Orient, présent lors de cette réunion à laquelle il s'est rendu dans la foulée de son séjour en Irak avec la délégation française.

Du microcrédit à la construction de logements pour les déplacés, de nombreux projets pour aider les chrétiens sur place ont été évoqués. la France a d'ores et déjà annoncé qu'elle allait débloquer 400 000 euros d'aides. Quant à l'accueil de réfugiés, «nous avons discuté de son aspect définitif ou non. Peut-être faudrait-il mettre en place un système moins définitif que l'asile où ils pourraient rester deux ans en France», explique Pascal Gollnisch. L'organisation concrète de tout cela reste encore à déterminer. Les demandes de départ seraient instruites par le consul général à Erbil, Alain Guépratte, dont tous louent le professionnalisme et la réactivité en cette période de crise. Côté français, les arrivées pourraient être accompagnées par une «plate forme ecclésiale» encore à créer regroupant l'ordinariat des catholiques de Églises orientales, ainsi que des ONG comme l'oeuvre d'Orient, l'AED, le Secours catholique ou encore l'Ordre de Malte.

Pour l'instant, rien de tout cela n'est encore mis en oeuvre. La prochaine réunion au Quai d'Orsay devrait se tenir en septembre. D'ici là, en Irak, tout peut changer



Réactions (7)

denis Brion
denis Brion
3

Depuis une vingtaine d'années, les restrictions au droit d'asile en ont fait une peau de chagrin. Il est assez choquant de voir les mêmes hommes politiques qui ont saboté ce droit manifester pour demander ... un passe droit lié à la réligion (alors que des massacres de chiites , commis par le même Califat, ne gênent pas grand monde). Il n'y a plus d'effort de cohérence (à moins de clamer haut et fort que des humains sont plus humains que d'autres), une remise en état du droit d'asile (la charge de la preuve incombe actuellement au demandeur: les autorités de son pays d'origine ne sont pas forcèment disposées à fournir des preuves -de même que brûler des certificats de baptème (on peut declarer athée ou relaps, après-) serait une solution équitable, loin des indignations confessionnelles et éphémères.

Alerter

brunopremier
brunopremier
2

...bien malheureusement - car il y en a une - est militaire. Seul un recul (forcé) des djihadistes d'Irak permettrait le retour des réfugiés. Pour cela, il faut une volonté (que nous n'avons pas) une diplomatie (européenne???) et des moyens (que nous n'avons plus pour cause de Dividendes de la Paix). Il est à craindre que ce ne soit Poutine qui finisse par s'en charger, et on devine comment, quand il aura les mains libres en Ukraine orientale.... en attendant, on ne risque rien à accueillir quelques centaines de réfugiés politiques, répartis dans plusieurs pays "à dose homéopathique" pour ne pas perturber les fragiles équilibres chers à MM.Brion et Nihilobstat....

Alerter

denis Brion
denis Brion
3

La France s'est discréditée durablement dans les pays arabes par son intervention en Lybie (qui a par ailleurs permis de disséminer des armes un peu partout dans le Sahel). Les Etats Unis se sont discrédités, encore un peu plus durablement, en allant chercher des armes de destruction massive en Iraq (noter au passage que le régime de S.Hussein "protègeait" les chrétiens d'Iraq; le régime actuel est très affaibli par des guerres civiles et actuellement, les seuls alliés crédibles qu'il ait sont l'Iran -des pillards sunnites soutenus par l'Arabie Saoudite ne sont pas les bienvenus aux frontières iraniennes et les kurdes -dont le PKK, considéré comme organisation terroriste-) Qunt à la vaste collecte de fonds : le Canard enchaîné a salué la semaine dernière une contribution de 30 000 euros de la part du Vatican... Il y a quand même quelque chose qui me gène, dans cette indignation sélective: il y a des millions de réfugiés de part le monde, certains dans des conditions un peu plus inhumaines que les chrétiens d'Orient -je pense à la RDC , tiens, ils sont chrétiens, eux aussi! mais pleins de mélanine- ; de plus, faire une exception à des réglements sur l'accueil des réfugiés en France pour des questions religieuses -alors que ces mêmes religieux n'ont pas été très gênés quand ces réglements se sont durcis- ne me semble pas destiné à remporter l'adhésion de la majorité de mes compatriotes ... qui sont athées- . A moins qu'on ne considère que certains réfugiés ont plus nos frères -mais il ya des femmes!- que d'autres....

Alerter

septimus
septimus
3

La passivité de l'Occident me révolte. Pourquoi ne fait-on rien pour ces chrétiens persécutés? La France a envoyé ses avions pour défendre Benghazi menacée par Khadafi, mais là, on se contente de bonnes paroles... Comme pour Gaza. Pourquoi l'ONU n'envoie-t-elle pas une force d'interposition pour protéger le Kurdistan des terroristes de l'EIIL? Au moins l'Eglise pourrait-elle lancer une grande collecte de fonds pour venir en aide à ces malheureux frères. Qu'attend-on? Que tous soient morts ou dans des camps inhumains?

Alerter

Michel de Guibert
Michel de Guibert
4

... à accueillir nos frères ! Non concerné ?

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denis Brion
denis Brion
3

Il est assez amusant de voir les réactions des soutiens des chrétiens d'Orient : la droite et l'extrème droite ont manifesté, devant des églises ... jusqu'à ce qu'on rappelle que, pour accueillir les Chrétiens d'Iraq, il faaudrait revenir sur une vingtaine d'années de dur travail législatif et réglementaire concernant les réfugiés politiques (un réfugié doit prouver qu'il est persécuté dans son pays d'origine : un gouvernement dictatorial ne lui fournira pas un certificat ... pas plus que le gouvernement officiel -et multiconfessionnel- d'Iraq ; les fanatiques brûlent les certficats de baptème -la victime peut alors être considérée comme athées ou relaps -au sens de l'Eglise Catholique des 15-ième 18 ième siècles, avec des conséquences analogues- et l'OPRA n'a aucune raison de les croire sur parole). Le Canard Enchaîné du dernier mercredi a aussi salué la généreuse position du Vatican, qui donne 30000 euros (pour 100000 réfugiés, ça fait 30 centimes par personne)... Quant à la situation dramatique du logement en France , on peut être étonné du nombre de bâtiments habitables et inoccupés -mais ça maintient des prix hauts-. On peut être étonné aussi du nombre de réfugiés en Tunisie,Turquie et Jordanie(alors que la population est beaucoup moins riche que la France): ils n'ont pas encore compris, ces sots de musulmans, qu'on ne_peut_pas_accueillir_toute_la_misère_du_monde (ou alors, faut l'accueillir dans son jardin, bien sûr: on a bien appris ses éléments de langage)

Alerter

nihilobstat
nihilobstat
2

Quand on sait la situation du logement en France, il y a de quoi frémir sur l'inconscience des gouvernants friants d'effets d'annonce. Il faut financer les pays voisins ou ONG susceptibles d'accueillir ces populations, si elles partent. POur le reste, que nos ministres les accueillent dans leurs maisons de campagne.

Alerter

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