ESSAI
Gauche : quelle majorité électorale pour 2012 ? Essai Par Bruno Jeanbart, Olivier Ferrand, Romain Prudent. Le 10/05/2011
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En France, comme partout en Europe et en Amérique du Nord, l'électorat de la gauche est en mutation. La coalition historique de la gauche centrée sur la classe ouvrière est en déclin. Une nouvelle coalition émerge : "la France de demain", plus jeune, plus diverse, plus féminisée. Un électorat progressiste sur le plan culturel. Une population d'outsiders sur le plan économique, variable d'ajustement face à la crise d'une société qui a décidé de sacrifier ses nouveaux entrants. Il constitue le nouvel électorat "naturel" de la gauche mais il n'est pas majoritaire. Dans ces conditions, quelle stratégie électorale la gauche doit-elle retenir pour 2012 ? Tel est l'objet du rapport "Gauche : quelle majorité électorale pour 2012 ?", signé par Olivier Ferrand et Bruno Jeanbart. Cet exercice de sociologie électorale est issu d'un groupe de travail ayant réuni Alain Bergounioux, Gérard Le Gall, Romain Prudent (rapporteur), Alain Richard et Etienne Schweisguth. Il a été mené en parallèle dans 9 pays à l'initiative du Center for American progress (Etats-Unis) et de la Fundacion Ideas (Espagne) : Allemagne, Royaume-Uni, France, Pays-Bas, Suède, Hongrie, Australie, Canada, Etats-Unis. Il constitue la première contribution au "Projet 2012" de Terra Nova.

Téléchargez dans les annexes (à gauche) les rapports rendus par les 9 pays participant à l'initiative du Center for American Progress et de la Fundacion Ideas.

 

SYNTHÈSE DU RAPPORT

 

Partout en Europe, la social-démocratie est en crise. Elle ne gouverne plus que dans 6 pays sur 27. Elle n’a pas pu capitaliser politiquement sur la Grande Crise de 2008.
 
Comment expliquer cette désaffection politique ? Il y a, bien sûr, la crise idéologique. Le modèle de société porté par la social-démocratie – l’économie sociale de marché, autour de la construction de l’Etat-providence – n’est plus compatible en l’état avec le nouveau monde globalisé. Il doit être refondé.
 
Mais il y a une autre raison à la crise de la social-démocratie. Elle a trait à la sociologie électorale : la coalition historique qui a porté la gauche depuis près d’un siècle, fondée sur la classe ouvrière, est en déclin. C’est vrai en France, comme dans le reste de l’Europe et aux Etats-Unis.
 

UNE COALITION HISTORIQUE EN DECLIN

LA FIN DE LA COALITION OUVRIERE

Depuis le Front populaire en 1936, la gauche en France (socialiste, mais surtout communiste) a accompagné la montée en puissance du monde ouvrier. La victoire de François Mitterrand à l’élection présidentielle de 1981 leur est intimement liée : la classe ouvrière est à son apogée démographique (37% de la population active) et vote massivement à gauche (72%, soit +20 points par rapport à la moyenne nationale). Autour de ce cœur ouvrier s’est constituée une coalition de classe : les classes populaires (ouvriers, employés) et les catégories intermédiaires (le cadres moyens).
 
Ce socle historique de la gauche se dérobe aujourd’hui, à partir d’un double mouvement.
 
D’abord, le rétrécissement démographique de la classe ouvrière : après un siècle d’expansion, la population ouvrière se contracte rapidement à partir de la fin des années 1970, pour ne plus représenter que 23% des actifs aujourd’hui – soit pour la gauche une chute de 40% de son socle électoral. Ce phénomène, corollaire de la désindustrialisation du pays, est amplifié par la dévitalisation du sentiment de classe : seul un quart des ouvriers se reconnaissent dans la classe ouvrière. L’explication est à trouver dans la recomposition interne du monde ouvrier. Le nombre d’ouvriers non qualifiés a fortement décru, au profit des ouvriers qualifiés, mieux rémunérés, qui accèdent à la société de consommation, et qui se reconnaissent davantage dans les classes moyennes. Par ailleurs, les ouvriers de l’industrie ne représentent plus que 13% des actifs : deux ouvriers sur cinq travaillent dans le secteur tertiaire, comme chauffeurs, manutentionnaires ou magasiniers. Ces ouvriers des services, qui travaillent dans l’isolement, ne bénéficient plus de l’identité ouvrière : le collectif de travail de l’usine, la tradition syndicale, la fierté du métier.
 
Second mouvement : les ouvriers votent de moins en moins à gauche. L’érosion est continue depuis la fin des années 1970 et prend des allures d’hémorragie électorale ces dernières années. Au premier tour de l’élection présidentielle, le différentiel de vote au profit de la gauche entre les ouvriers et la moyenne de l’électorat passe de +15 points en 1981 à 0 en 2002 : il n’y a plus de spécificité du vote ouvrier. Pire, le candidat Lionel Jospin n’a rassemblé que 13% des suffrages ouvriers : les ouvriers ont moins voté socialiste que l’ensemble des Français (16%). Au second tour de la présidentielle, le vote ouvrier passe de 72% en 1981 à 50% en 2007 : pour la première fois de l’histoire contemporaine, les ouvriers, qui ne votaient déjà plus à gauche au premier tour, ne votent plus à gauche au second.
 

A L’ORIGINE DU DIVORCE : UN CHANGEMENT DE VALEURS

Historiquement, la gauche politique porte les valeurs de la classe ouvrière, tant en termes de valeurs socioéconomiques que culturelles. Elle est la porte-parole de ses revendications sociales et de sa vision de l’économie : pouvoir d’achat, salaire minimum, congés payés, sécurité sociale, nationalisation des grandes entreprises, encadrement des prix… Et l’une comme l’autre restent relativement conservatrices sur le plan des mœurs, qui demeurent des sujets de second plan par rapport aux priorités socioéconomiques.
 
A partir de la fin des années 1970, la rupture va se faire sur le facteur culturel. Mai 68 a entraîné la gauche politique vers le libéralisme culturel : liberté sexuelle, contraception et avortement, remise en cause de la famille traditionnelle… Ce mouvement sur les questions de société se renforce avec le temps pour s’incarner aujourd’hui dans la tolérance, l’ouverture aux différences, une attitude favorable aux immigrés, à l’islam, à l’homosexualité, la solidarité avec les plus démunis. En parallèle, les ouvriers font le chemin inverse. Le déclin de la classe ouvrière – montée du chômage, précarisation, perte de l’identité collective et de la fierté de classe, difficultés de vie dans certains quartiers – donne lieu à des réactions de repli : contre les immigrés, contres les assistés, contre la perte de valeurs morales et les désordres de la société contemporaine.
 
Malgré cette discordance sur les valeurs culturelles, la classe ouvrière continue au départ de voter à gauche, qui la représente sur les valeurs socioéconomiques. Mais l’exercice du pouvoir, à partir de 1981, oblige la gauche à un réalisme qui déçoit les attentes du monde ouvrier. Du tournant de la rigueur en 1983 jusqu’à « l’Etat ne peut pas tout » de Lionel Jospin en 2001, le politique apparaît impuissant à répondre à ses aspirations. Les déterminants économiques perdent de leur prégnance dans le vote ouvrier et ce sont les déterminants culturels, renforcés par la crise économique, « hystérisés » par l’extrême droite, qui deviennent prééminents dans les choix de vote et expliquent le basculement vers le Front national et la droite. 
 

UNE DYNAMIQUE IDENTIQUE DANS L’ENSEMBLE DU MONDE OCCIDENTAL

La France ne fait pas exception. Partout en Europe, en Amérique du Nord, en Australie, la coalition historique de la gauche, centrée sur la classe ouvrière, s’efface. Même dans les pays où existe un lien institutionnel, via les syndicats, entre la classe ouvrière et la gauche politique, le vote ouvrier déserte la gauche : Grande Bretagne, Allemagne, Suède. La social-démocratie perd sa base électorale.
 
 

UNE NOUVELLE COALITION EN VOIE DE STRUCTURATION

 

LE NOUVEL ELECTORAT DE LA GAUCHE : LA FRANCE DE DEMAIN

Si la coalition historique de la gauche est en déclin, une nouvelle coalition émerge. Sa sociologie est très différente :
 
1. Les diplômés. Ils votent plus à gauche que la moyenne nationale (+2 points en 2007). Le vote à gauche est désormais corrélé positivement au niveau de diplôme : plus on est diplômé, plus on vote à gauche ; moins on est diplômé, plus on vote à droite.
 
2. Les jeunes. C’est le cœur de l’électorat de gauche aujourd’hui : +11 points par rapport à la moyenne nationale au second tour de la présidentielle, en 2007 (58% contre 47%). L’orientation politique du vote est très fortement corrélée à l’âge : le vote à gauche baisse avec l’âge ; et les séniors votent massivement à droite – ils ont donné une avance de 30 points à Nicolas Sarkozy contre Ségolène Royal (65-35). S’il y a un facteur âge (on est idéaliste à 20 ans, et on devient plus conservateur en vieillissant), il y a surtout un facteur générationnel : les nouvelles générations votent de plus en plus à gauche.
 
3. Les minorités et les quartiers populaires. La France de la diversité est presqu’intégralement à gauche. L’auto-positionnement des individus révèle un alignement des Français d’origine immigrée, et plus encore de la deuxième génération, à gauche – de l’ordre de 80-20. On retrouve des scores de cette ampleur dans les bureaux de vote des quartiers populaires, et encore de 62-38 dans les zones urbaines sensibles.
 
4. Les femmes. Nous vivons un renversement historique : l’électorat féminin, hier très conservateur, a basculé dans le camp progressiste. En 1965, l’électorat féminin a assuré la victoire du Général de Gaulle ; François Mitterrand l’emportait chez les hommes. En 1981, les femmes votent encore 7 points de moins à gauche que les hommes (49% contre 56% au second tour). En 2007, pour la première fois, elles votent plus à gauche que les hommes, de 2 points (49-47)). La transition vers la gauche se poursuit à vive allure. En 2010, aux élections régionales, cet écart atteint désormais +7 points (58-51).
 
La nouvelle coalition de la gauche n’a plus rien à voir avec la coalition historique : seuls les jeunes appartiennent aux deux. L’identité de la coalition historique était à trouver dans la logique de classe, la recomposition en cours se structure autour du rapport à l’avenir. La nouvelle gauche a le visage de la France de demain : plus jeune, plus féminin, plus divers, plus diplômé, mais aussi plus urbain et moins catholique . Elle est en phase avec la gauche politique sur l’ensemble de ses valeurs.
 
Contrairement à l’électorat historique de la gauche, coalisé par les enjeux socioéconomiques, cette France de demain est avant tout unifiée par ses valeurs culturelles, progressistes : elle veut le changement, elle est tolérante, ouverte, solidaire, optimiste, offensive. C’est tout particulièrement vrai pour les diplômés, les jeunes, les minorités . Elle s’oppose à un électorat qui défend le présent et le passé contre le changement, qui considère que « la France est de moins en moins la France », « c’était mieux avant », un électorat inquiet de l’avenir, plus pessimiste, plus fermé, plus défensif.
 
Le facteur socioéconomique joue aussi. Car la France de demain réunit avant tout les « outsiders » de la société, ceux qui cherchent à y rentrer, notamment sur le marché du travail, mais n’y parviennent que difficilement : les jeunes, les femmes, les minorités, les chômeurs, les travailleurs précaires. Ils ont du mal car ils sont la principale variable d’ajustement face à la crise d’une société d’« insiders » qui, pour préserver les droits acquis, sacrifie les nouveaux entrants. Ces « outsiders » ont besoin de l’aide de la puissance publique pour surmonter les barrières qui se dressent devant eux : ils ont besoin d’un Etat qui les aide à s’émanciper, à briser le plafond de verre. Ils sont soutenus par les plus intégrés (les diplômés), solidaires de ces « exclus » par conviction culturelle.
 
 

LES LIMITES DE LA NOUVELLE COALITION

La nouvelle gauche qui émerge en France est la même que celle qui se dessine partout en Europe. Elle ressemble de près à la coalition qui a porté Barack Obama au pouvoir en 2008. Avec une différence d’importance : elle n’est pas majoritaire.
 
La nouvelle coalition électorale de la gauche présente trois faiblesses structurelles :
 
1. Une dynamique démographique limitée. Les minorités constituent une population en expansion mais au poids démographique faible : seuls 5% des Français ont deux parents immigrés ; on peut estimer à 15% les Français issus de la diversité. Rien à voir avec les Etats-Unis, où la part des minorités atteint près de 30%. Surtout, les jeunes sont une population déclinante en France, alors que c’est le contraire aux Etats-Unis.
 
2. Une coalition électorale en construction. Le nouvel électorat de gauche vote, élection après élection, de plus en plus à gauche. C’est une excellente nouvelle pour la gauche, pour l’avenir. Cela souligne a contrario une faiblesse actuelle de la coalition : elle ne fait pas le plein. C’est vrai pour les diplômés, qui votent encore faiblement à gauche. Pour les jeunes : ils votent moins à gauche qu’aux Etats-Unis : ils donnent 16 points de plus à Ségolène Royal face à Nicolas Sarkozy en 2007 (58/42) contre 34 à Barack Obama face à John McCain (67/33). Mais c’est surtout chez les femmes que la gauche française ne fait pas encore le plein : elles ne donnent que 2 points de plus à Ségolène Royal par rapport aux hommes en 2007 (48/46), +5 points aux élections régionales de 2010, contre +12 points à Barack Obama (56/44).
 
3. Une abstention élevée. Les jeunes et les minorités votent moins que la moyenne nationale : respectivement -7 points pour les 18-24 ans et -4 points pour les zones urbaines sensibles (mais -34 dans les quartiers populaires) en 2007. Leur participation s’effondre dans les élections de faible intensité politique (européennes, régionales, cantonales).
 
Face à cette nouvelle coalition de gauche, la recomposition radicale du paysage politique français fait émerger deux blocs électoraux :
 
L’électorat de droite, centré sur les séniors
 
L’électorat de droite n’a guère changé ces dernières décennies : les séniors, les indépendants (artisans, commerçants), les agriculteurs, les catholiques. Lui aussi devient plus clivant : sa propension à voter à droite se renforce. Il est en opposition avec les valeurs de gauche dans toutes ses composantes, tant socioéconomiques que culturelles, et parfois de manière radicale comme les agriculteurs ou les séniors (sur les valeurs culturelles).
 
Les séniors constituent le cœur de l’électorat de droite. Ils votent, on l’a vu, massivement à droite. Ils ont un taux de participation record : plus de 90% en 2007. Et il s’agit d’une catégorie en expansion démographique importante : elle représentait 27% de la population en 2005, elle représentera 38% en 2030. D’où un problème majeur pour la gauche : peut-elle gagner sans le vote des séniors ?
 
L’électorat intermédiaire, un no man’s land incertain et instable
 
Cet électorat regroupe tous les éléments du salariat : ouvriers, employés (la coalition historique de la gauche), professions intermédiaires, classes moyennes supérieures. Historiquement, la hiérarchie du salariat dictait l’orientation politique : plus on était en bas de l’échelle, plus on votait à gauche, et inversement. Ouvriers, employés, professions intermédiaires, classes moyennes supérieures s’étageaient selon une ligne politique linéaire, du plus à gauche au plus à droite. La logique de classe, hier principale grille de lecture électorale, s’est aujourd’hui brouillée. Toutes ces catégories se retrouvent à peu près au même niveau dans le rapport de forces droite/gauche. Leur vote est incertain. Il pourrait même s’inverser si les tendances, très rapides, se poursuivent : des classes moyennes supérieures votant le plus à gauche (comme les diplômés) jusqu’aux ouvriers votant le plus à droite.
 
L’électorat intermédiaire est divisé sur les valeurs : une partie le rattache à la gauche, l’autre à la droite. La grille de lecture pertinente oppose classes populaires et classes moyennes. Les classes populaires (ouvriers et employés) ont des valeurs socioéconomiques qui les rattachent à la gauche (Etat fort et protecteur, services publics, sécurité sociale) et des valeurs culturelles conservatrices (ordre et sécurité, refus de l’immigration et de l’islam, rejet de l’Europe, défense des traditions…). La division est inversée pour les classes moyennes (professions intermédiaires et classes moyennes supérieures) : des valeurs culturelles de gauche mais des valeurs socioéconomiques de droite.
 
L’électorat intermédiaire pose un double enjeu à la gauche : la classe ouvrière a-t-elle définitivement basculé ? Et quelle stratégie électorale adopter pour cet électorat, terrain de bataille privilégié, par son incertitude et sa mobilité, de l’affrontement droite/gauche ?
 

QUELLE STRATEGIE ELECTORALE POUR 2012 ?

 

LA STRATEGIE CENTRALE « FRANCE DE DEMAIN » : UNE STRATEGIE CENTREE SUR LES VALEURS

L’élection de 2012 se déroule dans une période de mutation profonde du paysage politique : la structuration d’hier est affaiblie mais n’a pas encore disparu ; celle de demain émerge mais ne s’est pas encore pleinement déployée. Cela laisse le champ à plusieurs options stratégiques.
 
Une ligne de conduite incontournable est toutefois de s’adosser à son nouvel électorat « naturel » : la France de demain. C’est d’autant plus nécessaire que la perspective d’un « nouveau 21 avril » représente un risque réel : le niveau électoral inédit du Front national et la fragmentation du camp progressiste menacent la gauche d’une élimination au premier tour de l’élection présidentielle. Il sera donc vital de rassembler son camp au premier tour.
 
Il n’est pas possible aujourd’hui pour la gauche de chercher à restaurer sa coalition historique de classe : la classe ouvrière n’est plus le cœur du vote de gauche, elle n’est plus en phase avec l’ensemble de ses valeurs, elle ne peut plus être comme elle l’a été le moteur entraînant la constitution de la majorité électorale de la gauche. La volonté pour la gauche de mettre en œuvre une stratégie de classe autour de la classe ouvrière, et plus globalement des classes populaires, nécessiterait de renoncer à ses valeurs culturelles, c’est-à-dire de rompre avec la social-démocratie. Le parti travailliste néerlandais (PvdA) a tenté une telle rupture sous la direction de Wouter Bos. Se définissant comme un parti de classes, le parti des classes populaires, et non de valeurs, il a accompagné son électorat dans le conservatisme culturel pour se positionner « anti-immigration », « anti-Europe », et « anti-impôts », basculant ainsi de la social-démocratie au social-populisme. L’échec électoral a été cuisant : le PvdA a terminé à 13% aux dernières élections locales, entraînant le remplacement de Wouter Bos par Job Cohen, maire d’Amsterdam, qui a repositionné le parti dans la mouvance sociale-démocrate.
 
Quelle stratégie la gauche doit-elle adopter pour faire le plein de son nouvel électorat naturel ?
 
Elle doit opter pour une stratégie de valeurs. L’électorat « France de demain » les partage. Il y a des marges de manœuvre. Les élections régionales de 2010 ont montré que le vote à gauche des femmes, des jeunes, des diplômés progressent plus fortement que la moyenne de l’électorat. Pour accélérer ce glissement tendanciel, la gauche doit dès lors faire campagne sur ses valeurs, notamment culturelles : insister sur l’investissement dans l’avenir, la promotion de l’émancipation, et mener la bataille sur l’acceptation d’une France diverse, pour une identité nationale intégratrice, pour l’Europe.
 
La gauche doit également privilégier une stratégie de mobilisation. La « France de demain » vote fortement à gauche mais vote peu. Il est toutefois possible d’améliorer son taux de participation : les jeunes ou les minorités ne sont pas des abstentionnistes systématiques, ils votent par intermittence. L’objectif est donc de les mobiliser : cela passe par une campagne de terrain (porte-à-porte, phoning, présence militante sur les réseaux sociaux et dans les quartiers…), sur le modèle Obama.
 
Une telle stratégie, sous les hypothèses du rapport, pourrait ramener 2.500.000 voix à la gauche au second tour, de quoi effacer les 2.200.000 d’avance obtenus en 2007 par Nicolas Sarkozy. Toutefois, le résultat demeurerait serré.
 

LA STRATEGIE COMPLEMENTAIRE AVEC LES « CLASSES MOYENNES »

L’électorat « France de demain » est le nouveau mole central à partir duquel la gauche doit rayonner pour constituer une majorité. L’électorat à conquérir – l’électorat intermédiaire – est divisé en deux : classes moyennes et classes populaires. La coalition « France de demain » les intègre déjà en partie et doit chercher à s’élargir aux deux. Mais la stratégie n’est pas la même selon que l’on cible les classes populaires ou les classes moyennes.
 
Une stratégie d’élargissement vers les classes moyennes se justifie sur un triple plan. C’est la plus compatible avec la stratégie « France de demain » : elle permet de faire campagne sur les valeurs culturelles, sur lesquelles les classes moyennes sont en phase avec la gauche, et qui sont la priorité du nouvel électorat de gauche. C’est un électorat disponible : les professions intermédiaires, les plus nombreuses (23% de l’électorat total, contre 15% pour les classes moyennes supérieures) et en expansion, ont voté 14 points de mieux pour la gauche aux régionales par rapport à la présidentielle (contre +7 points en moyenne), ce qui constitue l’évolution la plus spectaculaire vers la gauche sur la période. Cela consiste, enfin, à s’appuyer sur une tendance naturelle : les classes moyennes évoluent vers la gauche.
 
Une telle stratégie est toutefois risquée. Cet électorat n’a pas de tradition de vote à gauche : il demeure versatile tant qu’il n’a pas été fidélisé. Agrégeant des réalités différentes, il est composite, donc difficile à unifier. Il nécessite une adaptation du discours de gauche sur les questions économiques et sociales. Sur la fiscalité par exemple : les classes moyennes, par rapport aux classes populaires, se caractérisent notamment par l’accumulation d’une petite épargne sur le cycle de vie, qu’elles veulent protéger et transmettre. 
 

LA STRATEGIE COMPLEMENTAIRE AVEC LES « CLASSES POPULAIRES »

C’est la tentation naturelle de la gauche, qui ne peut se résoudre, pour des raisons historiques, à perdre les classes populaires. La gauche doit dès lors axer sa campagne sur les priorités économiques et sociales, où elles sont en phase, et faire oublier ses convictions culturelles, notamment sur l’immigration et l’islam.
 
Une telle stratégie présente des atouts. Elle est en phase avec la conjoncture, qui place les réponses à la crise économique au cœur des priorités des Français. Et les classes populaires représentent toujours une part très importante de l’électorat : encore 23% pour les ouvriers et surtout 30% pour les employés, en expansion, soit au total plus de la moitié de l’électorat. La gauche y a des fidélités historiques, entretenues par un dense réseau d’élus locaux de terrain. Surtout, une partie de sa nouvelle base électorale, la « France de demain », appartient aux classes populaires : les Français issus des quartiers, les jeunes déclassés, les minorités…
 
Mais c’est une stratégie difficile. Elle va à contre-courant : les tendances sont au basculement des classes populaires à droite. Elle est compliquée à articuler avec la stratégie centrale vers l’électorat « France de demain » : elle nécessite de ne pas faire campagne sur les questions culturelles, alors qu’elles sont le ressort principal de ce dernier électorat ; et même sur le facteur socioéconomique, les propositions à développer ne sont pas les mêmes, entre la demande de protection des « insiders » fragilisés (protection des statuts, des droits sociaux) et la demande d’assistance des « outsiders ». Elle se heurte désormais à un obstacle de taille : le nouveau Front national. En voie de dédiabolisation, et donc bientôt fréquentable, le FN de Marine Le Pen a opéré un retournement sur les questions socioéconomiques, basculant d’une posture poujadiste néolibérale (anti-Etat, anti-fonctionnaires, anti-impôts) à un programme de protection économique et sociale équivalent à celui du Front de gauche. Pour la première fois depuis plus de trente ans, un parti entre à nouveau en résonnance avec toutes les valeurs des classes populaires : protectionnisme culturel, protectionnisme économique et social. Le FN se pose en parti des classes populaires, et il sera difficile à contrer.
 
Toutefois, il est possible d’identifier au sein des classes populaires des sous-catégories plus aisées à raccrocher à la gauche. Il y a d’abord les précaires, les chômeurs, les exclus : ceux-là votent à 70% à gauche – le problème de la gauche se situe avec les classes populaires au travail, qui sont en CDI mais qui ont peur du déclassement. Il y a ensuite les jeunes ouvriers : ils sont d’origine étrangère (maghrébine) et donc sensibles aux enjeux culturels liés à l’immigration et l’intégration, mais ils sont très peu nombreux dans cette période de désindustrialisation accélérée. Il y a surtout les employées. Il s’agit à l’inverse d’un contingent électoral très important (77% des employés sont des femmes, soit 5.8 millions d’électeurs). Elles votent anormalement à droite : +7 points par rapport aux employés hommes en 2007. C’est un angle mort du discours politique de gauche, ouvriériste, dont l’imaginaire est associé au travailleur homme à l’usine. Les employées sont pourtant sensibles aux orientations de la gauche : travaillant à temps partiel subi, souvent pauvres, éprouvant des conditions de travail pénibles en l’absence de couverture syndicale forte, en détresse du fait de situations personnelles souvent difficiles (célibataires avec enfants à charge), ces salariées précarisées ont beaucoup de points communs avec les « outsiders » exclus du marché du travail, qui sont au cœur de l’électorat de gauche.
 

LA CONQUETE DES SENIORS : UNE STRATEGIE IMPOSSIBLE ?

Certains à gauche envisagent cette stratégie, avec une idée simple. Ségolène Royal a fait un score très dégradé chez les séniors en 2007 : 35%. Avec seulement 43%, elle aurait gagné la présidentielle. En partant de si bas, avec un président sortant qui les a agacés, un programme plus adapté et un candidat plus en phase, il devrait être facile de récupérer ce retard.
 
Rien n’est moins sûr. Les séniors ont des valeurs frontalement opposées à celles de la gauche. Ils ont toujours voté à droite et leur vote à droite se renforce. En empochant le sursaut à gauche de cet électorat aux régionales (+3 points par rapport à l’évolution moyenne), la gauche récupèrerait moins de 500.000 voix sur un différentiel de 2.2 millions en 2007.
 
Le profil du candidat pourrait permettre d’améliorer les résultats de la gauche. Les séniors sont très sensibles à la crédibilité et à l’autorité du candidat. Par ailleurs, la « triangulation » sur les questions de sécurité ferait sens. C’est la priorité politique de cet électorat, or la question de sécurité s’est détachée des autres questions culturelles pour devenir de plus en plus consensuelle dans tous les électorats : la gauche peut donc se l’approprier sans s’aliéner son électorat de base.

 

 

Les déterminants sociologiques ne sont pas, tant s’en faut, les seuls facteurs explicatifs du vote.
 
Il y a les déterminants politiques : le profil du candidat ; le projet ; l’unité de son camp politique. Il y a aussi les déterminants conjoncturels : le niveau de rejet du parti au pouvoir et du candidat sortant ; les évènements d’actualité qui impactent les perceptions de l’électorat.
 
Mais le lien entre ces déterminants politiques et conjoncturels avec les déterminants sociologiques est essentiel pour former une stratégie victorieuse. A cet égard, la gauche se présente en 2012 avec des choix cruciaux à réaliser.
 
 
 

 

Commentaires

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Par tonyG Le 17/10/2013
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La gauche est comme la france de demain "plus divers, moins catholique... Et il oublie un detail, plus musulmane... Et c'est la que la gauche va se mordre la queue entre ses interets electoraux et ses "principes progressistes"... J'ai hate de voir ça !

Par Nom Marc Leygonie Le 09/11/2011
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Analyse de Terra Nova pour la stratégie 2012
Quelle stratégie la gauche doit-elle adopter pour faire le plein de son nouvel électorat naturel ?

Elle doit opter pour une stratégie de valeurs. L’électorat « France de demain » les partage. Il y a des marges de manœuvre. Les élections régionales de 2010 ont montré que le vote à gauche des femmes, des jeunes, des diplômés progressent plus fortement que la moyenne de l’électorat. Pour accélérer ce glissement tendanciel, la gauche doit dès lors faire campagne sur ses valeurs, notamment culturelles : insister sur l’investissement dans l’avenir, la promotion de l’émancipation, et mener la bataille sur l’acceptation d’une France diverse, pour une identité nationale intégratrice, pour l’Europe.

Pourquoi rester ainsi prisonniers de la pensée unique ? Où puisez-vous vos informations ? Les statistiques ne sont qu’une des données du problème, ce que pensent et attendent vraiment les électeurs est encore plus important, comment n’entendez vous pas dans l’électorat que vous décrivez la décrédibilisation de la social-démocratie ? Son discrédit résulte de son excès de tolérance envers le néolibéralisme. Vous faites référence aux valeurs des composantes de l’ « électorat intermédiaire » :
L’électorat intermédiaire est divisé sur les valeurs : une partie le rattache à la gauche, l’autre à la droite. La grille de lecture pertinente oppose classes populaires et classes moyennes. Les classes populaires (ouvriers et employés) ont des valeurs socioéconomiques qui les rattachent à la gauche (Etat fort et protecteur, services publics, sécurité sociale) et des valeurs culturelles conservatrices (ordre et sécurité, refus de l’immigration et de l’islam, rejet de l’Europe, défense des traditions…). La division est inversée pour les classes moyennes (professions intermédiaires et classes moyennes supérieures) : des valeurs culturelles de gauche mais des valeurs socioéconomiques de droite.
Si ce que vous attribuez aux classes populaires est assez pertinent quel échantillon avez-vous consulté des classes moyennes ? J’appartiens à celles-ci et la grande majorité de mes amis également et je n’ai, mais alors pas du tout, la même image. Si l’on peut dire d’elles qu’elles ont une appréciation des valeurs socioéconomiques plus complète, plus profonde que les classes populaires elles n’en sont pas moins attachées à la notion d’état fort et protecteur, de services publics, de sécurité sociale toutes notions issues ,ne l’oublions pas de l’histoire même de la gauche, je ne ferai pas à notre camarade Bergougnoux –bien plus compétent que moi dans le domaine –le reproche de méconnaitre l’histoire des mouvements qui ont conduit à l’émergence du socialisme. Lors des trois derniers congrès les militants ont revendiqué le droit d’être entendus de leur parti, ils se plaignent encore-malheureusement trop souvent à raison -de ne l’être toujours pas malgré les promesses faites. Chacun reconnait l’utilité- et même le caractère indispensable de la connaissance chez nos dirigeants- mais je l’ai déjà dit de nombreuses fois dans de précédents messages il existe chez les militants des gisements d’expertise peu ou pas utilisés. Enfin-et on ne leur en fera pas reproche s’ils veulent bien enfin nous écouter-nos dirigeants n’ont pas l’expérience des réalités vécues dans les différents domaines de l’activité économique et en particulier des salariés des entreprises. Ils gagneraient donc à recueillir les informations utiles que la base pourrait leur apporter et éviter ainsi d’attribuer à tels ou tels des intentions dans lesquelles ils ne se reconnaissent pas.
Au-delà, mais conformément à –de leur adhésion aux valeurs fondatrices du socialisme- les classes populaires et moyennes aspirent à la remise en cause globale du néolibéralisme à laquelle nos élites (du parti) à l’exception de notre camarade Montebourg et des partisans de la motion C(Emanuelli, Hamon, Bachelay ?…)semblent ne pas adhérer. Il apparait à ce derniers –à juste raison -que ce système pervers ne peut être « civilisé »par des modifications à la marge mais qu’il doit lui être substitué un modèle à créer sur les bases-à débattre- des propositions de notre camarade Montebourg et de notre ex camarade (oh ! là hérésie…) Mélenchon (lequel a quitté son parti par désespoir de pouvoir le faire évoluer dans ce sens). Je ne vous ferai pas l’affront de vous soupçonner de n’entendre pas les mouvements de contestation du système « libéralofinancier » un peu partout dans le monde, notre devoir de force de gauche ne serait il pas de l’accompagner plutôt que d’en contester la légitimité pour cause d’expression d’analyse « archaïque » ? C’est ce qui a été dit à propos des tenants du non au traité « constitutionnel » en 2005 alors qu’aujourd’hui il apparait pour nombre d’observateurs reconnus qu’ils avaient en définitive raison…

Chers amis, chers camarades ne doit on pas à ses amis de leur dire que sur tel ou tel point ils se trompent ? Le débat démocratique, indispensable dans un parti de gauche, doit avoir lieu. Cela ne doit pas nous diviser mais nous unir dans une réflexion commune. Ce que nous reprochent les classes « populaires » c’est de leur donner l’impression que nous les méprisons –et cela vaut aussi pour une part au moins des classes « moyennes ». Ne vous semble-t-il pas que cela pourrait contribuer à leur désaffection que vous constatez ? S’il faut être à l’écoute de la jeunesse il ne faut pas pour autant négliger les plus anciens même si l’expérience ne semble plus être une valeur porteuse…
Cordialement
Marc Leygonie
Militant de base.

Par GEROME Le 03/11/2011
35

votre analyse est affligeante... je vous conseille de lire quelques ouvrage de sociologie basés sur des enquête de terrain (beaud et Pialou sur les ouvriers par exemple). Le problème avec Terra nova, c'est qu'en plus de rouler pour le PS (mais passons), ses analystes entendent produire des connaissances. Je suis moi même sociologue et ma fois c'est particulièrement dérangeant...

Par Anonyme Le 16/10/2011
27

Donc selon vous les travailleurs immigrés ne seraient pas honnêtes. qu'est-ce qui vous permet de porter ce type d'accusation. Les employeurs accepteraient donc des salariés malhonnêtes. Dans les rues de Paris ne voyez vous pas tous les jours des terrassiers, des peintres qui grimpent sur des échafaudages, ce sont des honnêtes travailleurs.
Affirmer si vite "qu'eux" ne payent pas leur loyer , avez vous eu les moyens de vérifier cela.
ne cherchez pas de vains prétextes pour voter pour le Front national car vous savez pertinement le sens de ce vote.

Par Julien Lecarme Le 06/09/2011
50

"C’est la tentation naturelle de la gauche, qui ne peut se résoudre, pour des raisons historiques, à perdre les classes populaires. La gauche doit dès lors axer sa campagne sur les priorités économiques et sociales, où elles sont en phase, et faire oublier ses convictions culturelles, notamment sur l’immigration et l’islam".

J'adore cette manière d'envisager la politique : tenter de concilier l'inconciliable et adapter ses "valeurs" aux nécessités électorales à savoir rassembler un maximum de voix autour d'un discours de circonstance sans aucune consistance réelle.... Votre vision de la politique me révulse.

Par dud Le 28/08/2011
53

réfléchissez un peu messieurs et mesdames les politiques et allez au fond des choses avant d'écarter les ouvriers de votre liste des gens a satisfaire pour que eux vous élise.qu'est-ce que les ouvriers attendent de vous?c'est que vous les écoutiez et si vous ne les écoutez pas ,il font un vote sanction(comme je vais le faire pour la première fois en 2012)ils votent pour le front national, parce que aujourd'hui en France on en fait plus pour les émigrés,les sans papiers que pour l'honnète travailleur,et quand il rentre a la maison(dans ce qui était SA cité et qui est devenue un ghéto ou ne règne plus LA loi mais leur loi,celle des malfrats et des dealeurs,il ne se sent plus chez lui.les années passent,les gouvernements de droit comme de gauche passent et rien ne change.les centaines de voitures qui brulent tous les jours, les voitures et les motos,les vélos et les scouters volés,les attaques de bande ,la drogue qui circule,les''shouffs''qui montent le guet et les flics qui serrent les fesses.
c'est ça la réalité ,la vie dans les cités:c'est pas les barres HLM qu'il faut détruire(c'est encore nous qui payons parce que eux ne payent pas leur loyer y a des assistantes sociales payées pour les défendre...et gratos),c'est toute la racaille qui s'y niche.
ouvrez les yeux,les privilégiés qui habitez dans les beaux appartements sis dans les beaux quartiers,loins du peuple.ce sont là quelques unes des réponse qui poussent les gens a voter FN car il n'y a plus qu'eux pour enrayer la chose.et comme de toute façon gauche et droite ne sont là que pour se remplire les poches...

Par Yeye Z Le 28/08/2011
14

la Roquevaire, êtes-vous obligé votre commentaire en 3 exemplaires ?

Par M. Edouard de la Roquevaire Le 28/08/2011
39

Ne seriez vous point adeptes du regretté Charles MAURRAS, messieurs et mesdames de "TERRA NOVA" ?

Parlez franchement, vous voulez éliminez les ouvriers.

Par M. Edouard de la Roquevaire Le 28/08/2011
14

Ne seriez vous point adeptes du regretté Charles MAURRAS, messieurs et mesdames de "TERRA NOVA" ?

Parlez franchement, vous voulez éliminez les ouvriers.

Par M. Edouard de la Roquevaire Le 28/08/2011
11

Ne seriez vous point adeptes du regretté Charles MAURRAS, messieurs et mesdames de "TERRA NOVA" ?

Parlez franchement, vous voulez éliminez les ouvriers.

Par Olifaxe Le 27/08/2011
-17

C'est pas bien de voler les idées des autres. Quand on pompe autant un auteur, on prend au moins la délicatesse de le citer. Pomper toute une conférence d'ALAIN SORAL sans même citer son nom, c'est pas bien.

Je me permet de corriger cette indélicatesse :

http://www.dailymotion.com/video/xd6sn9_gauche-du-travail-droite-des-val...

Par dud Le 26/08/2011
40

réfléchissez un peu messieurs et mesdames les politiques et allez au fond des choses avant d'écarter les ouvriers de votre liste des gens a satisfaire pour que eux vous élise.qu'est-ce que les ouvriers attendent de vous?c'est que vous les écoutiez et si vous ne les écoutez pas ,il font un vote sanction(comme je vais le faire pour la première fois en 2012)ils votent pour le front national, parce que aujourd'hui en France on en fait plus pour les émigrés,les sans papiers que pour l'honnète travailleur,et quand il rentre a la maison(dans ce qui était SA cité et qui est devenue un ghéto ou ne règne plus LA loi mais leur loi,celle des malfrats et des dealeurs,il ne se sent plus chez lui.les années passent,les gouvernements de droit comme de gauche passent et rien ne change.les centaines de voitures qui brulent tous les jours, les voitures et les motos,les vélos et les scouters volés,les attaques de bande ,la drogue qui circule,les''shouffs''qui montent le guet et les flics qui serrent les fesses.
c'est ça la réalité ,la vie dans les cités:c'est pas les barres HLM qu'il faut détruire(c'est encore nous qui payons parce que eux ne payent pas leur loyer y a des assistantes sociales payées pour les défendre...et gratos),c'est toute la racaille qui s'y niche.
ouvrez les yeux,les privilégiés qui habitez dans les beaux appartements sis dans les beaux quartiers,loins du peuple.ce sont là quelques unes des réponse qui poussent les gens a voter FN car il n'y a plus qu'eux pour enrayer la chose.et comme de toute façon gauche et droite ne sont là que pour se remplire les poches...

Par Henri Quirot Le 26/08/2011
-59

Il y a de moins en moins d'ouvriers à cause des délocalisations. Du coup ce n'est plus la peine de s'occuper d'eux pour les élections. Ce serait du temps perdu.

Par dud Le 26/08/2011
44

réfléchissez un peu messieurs et mesdames les politiques et allez au fond des choses avant d'écarter les ouvriers de votre liste des gens a satisfaire pour que eux vous élise.qu'est-ce que les ouvriers attendent de vous?c'est que vous les écoutiez et si vous ne les écoutez pas ,il font un vote sanction(comme je vais le faire pour la première fois en 2012)ils votent pour le front national, parce que aujourd'hui en France on en fait plus pour les émigrés,les sans papiers que pour l'honnète travailleur,et quand il rentre a la maison(dans ce qui était SA cité et qui est devenue un ghéto ou ne règne plus LA loi mais leur loi,celle des malfrats et des dealeurs,il ne se sent plus chez lui.les années passent,les gouvernements de droit comme de gauche passent et rien ne change.les centaines de voitures qui brulent tous les jours, les voitures et les motos,les vélos et les scouters volés,les attaques de bande ,la drogue qui circule,les''shouffs''qui montent le guet et les flics qui serrent les fesses.
c'est ça la réalité ,la vie dans les cités:c'est pas les barres HLM qu'il faut détruire(c'est encore nous qui payons parce que eux ne payent pas leur loyer y a des assistantes sociales payées pour les défendre...et gratos),c'est toute la racaille qui s'y niche.
ouvrez les yeux,les privilégiés qui habitez dans les beaux appartements sis dans les beaux quartiers,loins du peuple.ce sont là quelques unes des réponse qui poussent les gens a voter FN car il n'y a plus qu'eux pour enrayer la chose.et comme de toute façon gauche et droite ne sont là que pour se remplire les poches...

Par dud Le 05/08/2011
38

réfléchissez un peu messieurs et mesdames les politiques et allez au fond des choses avant d'écarter les ouvriers de votre liste des gens a satisfaire pour que eux vous élise.qu'est-ce que les ouvriers attendent de vous?c'est que vous les écoutiez et si vous ne les écoutez pas ,il font un vote sanction(comme je vais le faire pour la première fois en 2012)ils votent pour le front national, parce que aujourd'hui en France on en fait plus pour les émigrés,les sans papiers que pour l'honnète travailleur,et quand il rentre a la maison(dans ce qui était SA cité et qui est devenue un ghéto ou ne règne plus LA loi mais leur loi,celle des malfrats et des dealeurs,il ne se sent plus chez lui.les années passent,les gouvernements de droit comme de gauche passent et rien ne change.les centaines de voitures qui brulent tous les jours, les voitures et les motos,les vélos et les scouters volés,les attaques de bande ,la drogue qui circule,les''shouffs''qui montent le guet et les flics qui serrent les fesses.
c'est ça la réalité ,la vie dans les cités:c'est pas les barres HLM qu'il faut détruire(c'est encore nous qui payons parce que eux ne payent pas leur loyer y a des assistantes sociales payées pour les défendre...et gratos),c'est toute la racaille qui s'y niche.
ouvrez les yeux,les privilégiés qui habitez dans les beaux appartements sis dans les beaux quartiers,loins du peuple.ce sont là quelques unes des réponse qui poussent les gens a voter FN car il n'y a plus qu'eux pour enrayer la chose.et comme de toute façon gauche et droite ne sont là que pour se remplire les poches...

Par ZDF 55 Le 05/08/2011
-23

Bravo pour cette étude sociologique de l'électorat de gauche. Ça nous change des élucubrations des publicitaires ou "communiquants" genre Séguéla ou Pilhan.

Par sqat Le 05/08/2011
-23

Ce texte semble avoir déchainé les passions.. Pourtant, il ne fait que constater quelques évidences. Pas de quoi en faire tout un plat.

Par Patrick Monteau Le 04/08/2011
20

Tess 23, votre réponse est amorale et démontre bien que vous êtes de droite;)

Par Tess 23 Le 04/08/2011
41

Pierre Monteau,

Eh bien profitez-en parce que quand la gauche sera au pouvoir, la CSG des retraités sera alignée sur celle des actifs, donc augmentée. Alors la ceinture, ça commencera le 15 du mois. Vous allez sentir passer les années bissextiles :-)

Par Pierre Monteau Le 04/08/2011
-21

Je suis le père de Patrick et suis retraité SNCF. J'ai toujours voté PS et je voterais PS en 2012 mais Patrick a raison sur point concernant mon épouse et moi même : notre retraite est infime et au 17 du mois on doit faire ceinture.

Je n'approuve pas le communisme pas plus que le nationalisme mais votre idéologie ne me satisfait pas.

Par Patrick MONTEAU Le 04/08/2011
28

Ah bon vous lisez " Le Monde" et bien nous n'avons pas les mêmes lectures, Pierre, et vous accordez une confiance absolue en des sondages qui sont l'expression d'un panel de gens qui peuvent changer d'avis, d'opinions.

Je vous le dis car même si ces sondages pourraient être des "indicateurs" relatifs il n'en reste pas moins que d'opposer les ouvriers à d'autres classes de la société (sans tomber dans l'ouvriérisme) est indigeste et me donne la nausée si chère à Jean Paul SARTRE.

Si mai 1968 a servi de levier à l'expression du plus pire des libéralismes qui soit, je ne salue pas non plus mai 1968 et ce sans porter à la réaction.

Guy Hocquenghem écrivait que ceux qui sont passés du Col MAO au Rotary sont des traîtres à la cause socialiste et il avait raison !

Vous devez être très très loin du monde des employés et des ouvriers pour écrire de telles inepties qui portent un lourd discrédit à la gauche.

Vous vous dites "progressistes" mais votre progressisme relève d'un archaïsme quu n'a pas d'autres nom que celui de'en revenir à la "lutte des classes".

Par Pierre 38 Le 04/08/2011
69

@ Patrick Monteau

Lisez donc cet article du Monde : "Marine Le Pen, candidate préférée des ouvriers".

"Marine Le Pen serait la candidate préférée des ouvriers... elle recueillerait 36 % des voix dans l'électorat populaire au premier tour... L'écart dans cette catégorie de la population avec les autres candidats est abyssal. Loin derrière, son premier poursuivant est Dominique Strauss-Kahn (17 %) suivi par Nicolas Sarkozy (15 %). Le score du PS est à peu près identique en cas de candidature de Martine Aubry (16 %), Ségolène Royal ou François Hollande (15 %)".

C'est vous qui racontez n'importe quoi.

http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/04/24/marine-le-pen-candida...

Par Patrick Monteau Le 04/08/2011
-35

@ Pierre 38,

vous écrivez n'importe quoi. Vos écrits ne reflètent pas la réalité objective. La classe ouvrière vote encore à gauche y compris au PS et vous ne comprenez rien à la politique.

Je crois même que vos écrits sont une simple provocation pour faire sourire dans les chaumières.

Par dud Le 04/08/2011
1163

réfléchissez un peu messieurs et mesdames les politiques et allez au fond des choses avant d'écarter les ouvriers de votre liste des gens a satisfaire pour que eux vous élise.qu'est-ce que les ouvriers attendent de vous?c'est que vous les écoutiez et si vous ne les écoutez pas ,il font un vote sanction(comme je vais le faire pour la première fois en 2012)ils votent pour le front national, parce que aujourd'hui en France on en fait plus pour les émigrés,les sans papiers que pour l'honnète travailleur,et quand il rentre a la maison(dans ce qui était SA cité et qui est devenue un ghéto ou ne règne plus LA loi mais leur loi,celle des malfrats et des dealeurs,il ne se sent plus chez lui.les années passent,les gouvernements de droit comme de gauche passent et rien ne change.les centaines de voitures qui brulent tous les jours, les voitures et les motos,les vélos et les scouters volés,les attaques de bande ,la drogue qui circule,les''shouffs''qui montent le guet et les flics qui serrent les fesses.
c'est ça la réalité ,la vie dans les cités:c'est pas les barres HLM qu'il faut détruire(c'est encore nous qui payons parce que eux ne payent pas leur loyer y a des assistantes sociales payées pour les défendre...et gratos),c'est toute la racaille qui s'y niche.
ouvrez les yeux,les privilégiés qui habitez dans les beaux appartements sis dans les beaux quartiers,loins du peuple.ce sont là quelques unes des réponse qui poussent les gens a voter FN car il n'y a plus qu'eux pour enrayer la chose.et comme de toute façon gauche et droite ne sont là que pour se remplire les poches...

Par Pierre 38 Le 04/08/2011
-240

Terra Nova Fait bien de mettre en garde contre la dérive populiste qui menacerait quiconque chercherait à tout prix à récupérer les voix de la classe ouvrière. Ce serait la porte ouverte à la xénophobie, à l'intolérance, au racisme qui carctérisent si bien les couches populaires.

Par Patrick MONTEAU Le 04/08/2011
20

A l'attention des experts :

http://www.dailykos.com/story/2011/08/01/1001662/-Icelands-On-going-Revo...

Voila un bel exemple à suivre.

PM

Par dud Le 04/08/2011
239

réfléchissez un peu messieurs et mesdames les politiques et allez au fond des choses avant d'écarter les ouvriers de votre liste des gens a satisfaire pour que eux vous élise.qu'est-ce que les ouvriers attendent de vous?c'est que vous les écoutiez et si vous ne les écoutez pas ,il font un vote sanction(comme je vais le faire pour la première fois en 2012)ils votent pour le front national, parce que aujourd'hui en France on en fait plus pour les émigrés,les sans papiers que pour l'honnète travailleur,et quand il rentre a la maison(dans ce qui était SA cité et qui est devenue un ghéto ou ne règne plus LA loi mais leur loi,celle des malfrats et des dealeurs,il ne se sent plus chez lui.les années passent,les gouvernements de droit comme de gauche passent et rien ne change.les centaines de voitures qui brulent tous les jours, les voitures et les motos,les vélos et les scouters volés,les attaques de bande ,la drogue qui circule,les''shouffs''qui montent le guet et les flics qui serrent les fesses.
c'est ça la réalité ,la vie dans les cités:c'est pas les barres HLM qu'il faut détruire(c'est encore nous qui payons parce que eux ne payent pas leur loyer y a des assistantes sociales payées pour les défendre...et gratos),c'est toute la racaille qui s'y niche.
ouvrez les yeux,les privilégiés qui habitez dans les beaux appartements sis dans les beaux quartiers,loins du peuple.ce sont là quelques unes des réponse qui poussent les gens a voter FN car il n'y a plus qu'eux pour enrayer la chose.et comme de toute façon gauche et droite ne sont là que pour se remplire les poches...

Par Patrick Monteau Le 04/08/2011
-21

LOL et bien à défaut d'appartenir à la noble Académie française et comme je regardais souvent (c'est bien connu chez les gens comme moi), une émission de jeu télé qui s'appelait "L'académie des neufs"), j'ai pris ce sobriquet mais vous allez encore vous moquer de moi mdr

Et bien oui je suis issu des classes populaires et des masses laborieuses qui exigent un socialisme réel.

Par Scapin Le 04/08/2011
-32

Très bon décryptage de la situation électorale ! C'est clair : il ne faut pas tomber dans le populisme en mettant le paquet sur les classes populaires, surtout la classe ouvrière désormais acquise au FN. C'est en misant surles classes moyennes et certaines catégories des classes populaires qu'on va gagner en 2012.

Par Tombé Le 04/08/2011
-16

@ Patrick MONTEAU
C'est quoi, l'académie des 9 ?

Par Patrick MONTEAU Le 04/08/2011
-30

Etrange caricature, voire grotesque caricature que d'affirmer que les ouvriers votent FN : c'est faux. Ce sont des études toutes relatives qui ne démontrent rien sinon l'absurde.

Nous connaissons des centaines d'ouvriers qui votent "Front de Gauche" ou encore PS (tendance AUBRY) et nous n'avons pas la prétention d'affirmer que c'est la majorité mais il s'agit encore d'un lectorat attaché à la valeur "travail" et farouchement opposé à Nicolas SARKOZY et à MLP.

La stratégie gagnante pour 2012 est aussi de ne pas oublier le lectorat ouvrier et retraité.

Par Fils de Coco Le 04/08/2011
112

Pourquoi ma famille du Val de Marne qui votait Georges Marchais jusque dans les années 1990
est devenue Mariniste ?
Parcequ'ils ne peuvent plus supporter les "Gris" .
Maintenant ils préfèrent voter eventuellement Sarko au second tour mais pour eux La Gauche c'est FINI !
Tous sont des ouvriers, employés de la SNCF, de la Poste, agent hospitalier, manutentionaire à Orly. Moi j'ai eu le bonheur de faire un stage de 1 mois en DDR et j'en suis revenu vacciné contre
le socialisme sous toutes ses formes et je ne vote JAMAIS !
Demain on rase gratis !

Par dud Le 04/08/2011
51

réfléchissez un peu messieurs et mesdames les politiques et allez au fond des choses avant d'écarter les ouvriers de votre liste des gens a satisfaire pour que eux vous élise.qu'est-ce que les ouvriers attendent de vous?c'est que vous les écoutiez et si vous ne les écoutez pas ,il font un vote sanction(comme je vais le faire pour la première fois en 2012)ils votent pour le front national, parce que aujourd'hui en France on en fait plus pour les émigrés,les sans papiers que pour l'honnète travailleur,et quand il rentre a la maison(dans ce qui était SA cité et qui est devenue un ghéto ou ne règne plus LA loi mais leur loi,celle des malfrats et des dealeurs,il ne se sent plus chez lui.les années passent,les gouvernements de droit comme de gauche passent et rien ne change.les centaines de voitures qui brulent tous les jours, les voitures et les motos,les vélos et les scouters volés,les attaques de bande ,la drogue qui circule,les''shouffs''qui montent le guet et les flics qui serrent les fesses.
c'est ça la réalité ,la vie dans les cités:c'est pas les barres HLM qu'il faut détruire(c'est encore nous qui payons parce que eux ne payent pas leur loyer y a des assistantes sociales payées pour les défendre...et gratos),c'est toute la racaille qui s'y niche.
ouvrez les yeux,les privilégiés qui habitez dans les beaux appartements sis dans les beaux quartiers,loins du peuple.ce sont là quelques unes des réponse qui poussent les gens a voter FN car il n'y a plus qu'eux pour enrayer la chose.et comme de toute façon gauche et droite ne sont là que pour se remplire les poches...

Par demba Le 04/08/2011
16

Monteau,

Ainsi vous êtes un grand admirateur de Montebourg, député champion de l'absentéisme. Vous me faites de plus en plus rire, Monteau.

Par Patrick Monteau de l'Académie des 9 Le 03/08/2011
-36

On s'en fiche de savoir si il ou elle va faire 0,1% ou 25 % des voix, on doit voter en fonction de nos valeurs aussi.

Arnaud Montebourg, par exemple (et je suis ravi de le citer ici) est une personne formidable tout comme Henri Emmanuelli, Marie Noëlle Lienmann, Jean Pierre Chevènement qui osent présenter un autre projet que celui défendu bec et ongles par "Terra Nova" que par ailleurs je respecte mais qui de mon point de vue est trop orientée sur une politique néo libérale faisant fi des petits retraités et des ouvriers.

C'est tout de même "fort de café" d'affirmer que nombre d'ouvriers votent FN en affirmant sur un ton péremptoire qu'ils sont réactionnaires, "homophobes", bref pas progressistes : et bien c'est faux ! Des ouvriers du secteur primaire qui approuvent les droits des minorités sont nombreux et par ailleurs ne votent pas tous FN.

Si l'on s'était plus occupé du sort des ouvriers en question, ils ne voteraient pas avec leurs pieds !!!

Ce que je n'aime pas dans certains propos ici ou la c'est le mépris que trop de gens ont de la classe ouvrière, des petits retraités, de jeunes diplômés aussi...

N'obéïr qu'à la loi du marché est pas une valeur noble et s'éloigne des grands principes du socialisme.

L'Espagne de Zapa a 20 % des chômeurs, c'est en effet un beau modèle et oui le les homos comme moi se marient et alors si c'est pour se retrouver au chômage (la belle affaire !!)

Non, Messieurs et mesdames les technos de Sciences PO, mettez vous jour et regardez donc la réalité des paysans qui crèvent dans vos nos campagnes, des petites gens qui peinent en milieu de mois, qui ne partent jamais en vacances et ne peuvent même pas (j'en connais) s'acheter de lunettes, de prothèses dentaires, d'audioprothèses, et ne se soignent même plus correctement et pourtant ils ont fait un crédit sur 15 ou 20 ans afin d'avoir une toute petite maison et sont plombés par le système dans lequel le libéralisme les a mis.

Etes vous à ce point autistes ? vous préférez discuter à la télévision de sujets futiles pour EUX comme les poursuites dont est l'objet M DSK, d'alimenter de vaines polémiques sur des déclarations de M.Jean Marie Le Pen dont je me fiche comme de ma dernière chemise...Etc..

"Terra Nova" a le mérite de discuter de vrais sujets ! Heureusement, mais ce serait mieux d'offrir à vos détracteurs intelligents des espaces citoyens de dialogues car écrire est réducteur et offrir dans un espace citoyen, des débats d'idées serait bienvenue.

Par dud Le 03/08/2011
37

réfléchissez un peu messieurs et mesdames les politiques et allez au fond des choses avant d'écarter les ouvriers de votre liste des gens a satisfaire pour que eux vous élise.qu'est-ce que les ouvriers attendent de vous?c'est que vous les écoutiez et si vous ne les écoutez pas ,il font un vote sanction(comme je vais le faire pour la première fois en 2012)ils votent pour le front national, parce que aujourd'hui en France on en fait plus pour les émigrés,les sans papiers que pour l'honnète travailleur,et quand il rentre a la maison(dans ce qui était SA cité et qui est devenue un ghéto ou ne règne plus LA loi mais leur loi,celle des malfrats et des dealeurs,il ne se sent plus chez lui.les années passent,les gouvernements de droit comme de gauche passent et rien ne change.les centaines de voitures qui brulent tous les jours, les voitures et les motos,les vélos et les scouters volés,les attaques de bande ,la drogue qui circule,les''shouffs''qui montent le guet et les flics qui serrent les fesses.
c'est ça la réalité ,la vie dans les cités:c'est pas les barres HLM qu'il faut détruire(c'est encore nous qui payons parce que eux ne payent pas leur loyer y a des assistantes sociales payées pour les défendre...et gratos),c'est toute la racaille qui s'y niche.
ouvrez les yeux,les privilégiés qui habitez dans les beaux appartements sis dans les beaux quartiers,loins du peuple.ce sont là quelques unes des réponse qui poussent les gens a voter FN car il n'y a plus qu'eux pour enrayer la chose.et comme de toute façon gauche et droite ne sont là que pour se remplire les poches...

Par demba Le 03/08/2011
15

Monteau,

C'est qui le candidat altermondialiste à la présidentielle ? Il va réussir à rassembler plus de 15 signatures ? Il va dépasser les 0,1% des voix ? Vous me faites rire Monteau.

Par Patrick Monteau Le 03/08/2011
13

Mais je vous trouve susceptible demba, je pensais à l'article du Monde ci-dessous :

l'altermondialisme vous connaissez ?

http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2008/10/11/le-capitali...

Par demba Le 03/08/2011
-25

Monteau,

Allez donc voter Le Pen puisque c'est ce que vous sous-entendez. Mais ne revenez plus sur le site de Terra Nova, vous n'avez rien à y faire.

Par Patrick MONTEAU Le 03/08/2011
33

Et bien c'est clair au moins, le "think" du PS est néo libéral. Nous en prenons acte. Cependant, n'attendez pas de nous (moi et beaucoup de mes amis(es), homos ou pas d'ailleurs) qu'ils ou elles votent pour le PS et que ce soit au 1er tour comme au second tour de 2012, si d'aventure SARKOZY ou FILLON était face à un ou une socialiste.

Vos analyses sont en partie erronées. Par conséquent sachez que des cadres supérieurs voteront pour une troisième voie que celle de l'UMP ou bien du PS - si le PS suit votre idéologie qui n'admet pas le débat ouvert et en particulier la contradiction propre au débat.

Une troisième voie qui n'est pas une impasse comme les petits partis (FG, NPA, DLR, MRC, NC, MODEM etc...

Sachez aussi que nous n'avons aucun état d'âme comme vous vis à vis des retraités ou d'autres classes sociales que vous opposez aux progressistes. Il est de bon ton (mais laissez moi crever plutôt) d'être progressiste si et seulement si la Doxa est OK avec vous...

Vous cultivez l'entre-vous, l'entre eux, l'entre nous et c'est un procédé d'exclusion plutôt que d'inclusion sociale.

Je ne vous salue pas.

Par dud Le 30/07/2011
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réfléchissez un peu messieurs et mesdames les politiques et allez au fond des choses avant d'écarter les ouvriers de votre liste des gens a satisfaire pour que eux vous élise.qu'est-ce que les ouvriers attendent de vous?c'est que vous les écoutiez et si vous ne les écoutez pas ,il font un vote sanction(comme je vais le faire pour la première fois en 2012)ils votent pour le front national, parce que aujourd'hui en France on en fait plus pour les émigrés,les sans papiers que pour l'honnète travailleur,et quand il rentre a la maison(dans ce qui était SA cité et qui est devenue un ghéto ou ne règne plus LA loi mais leur loi,celle des malfrats et des dealeurs,il ne se sent plus chez lui.les années passent,les gouvernements de droit comme de gauche passent et rien ne change.les centaines de voitures qui brulent tous les jours, les voitures et les motos,les vélos et les scouters volés,les attaques de bande ,la drogue qui circule,les''shouffs''qui montent le guet et les flics qui serrent les fesses.
c'est ça la réalité ,la vie dans les cités:c'est pas les barres HLM qu'il faut détruire(c'est encore nous qui payons parce que eux ne payent pas leur loyer y a des assistantes sociales payées pour les défendre...et gratos),c'est toute la racaille qui s'y niche.
ouvrez les yeux,les privilégiés qui habitez dans les beaux appartements sis dans les beaux quartiers,loins du peuple.ce sont là quelques unes des réponse qui poussent les gens a voter FN car il n'y a plus qu'eux pour enrayer la chose.et comme de toute façon gauche et droite ne sont là que pour se remplire les poches...

Par dud Le 29/07/2011
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réfléchissez un peu messieurs et mesdames les politiques et allez au fond des choses avant d'écarter les ouvriers de votre liste des gens a satisfaire pour que eux vous élise.qu'est-ce que les ouvriers attendent de vous?c'est que vous les écoutiez et si vous ne les écoutez pas ,il font un vote sanction(comme je vais le faire pour la première fois en 2012)ils votent pour le front national, parce que aujourd'hui en France on en fait plus pour les émigrés,les sans papiers que pour l'honnète travailleur,et quand il rentre a la maison(dans ce qui était SA cité et qui est devenue un ghéto ou ne règne plus LA loi mais leur loi,celle des malfrats et des dealeurs,il ne se sent plus chez lui.les années passent,les gouvernements de droit comme de gauche passent et rien ne change.les centaines de voitures qui brulent tous les jours, les voitures et les motos,les vélos et les scouters volés,les attaques de bande ,la drogue qui circule,les''shouffs''qui montent le guet et les flics qui serrent les fesses.
c'est ça la réalité ,la vie dans les cités:c'est pas les barres HLM qu'il faut détruire(c'est encore nous qui payons parce que eux ne payent pas leur loyer y a des assistantes sociales payées pour les défendre...et gratos),c'est toute la racaille qui s'y niche.
ouvrez les yeux,les privilégiés qui habitez dans les beaux appartements sis dans les beaux quartiers,loins du peuple.ce sont là quelques unes des réponse qui poussent les gens a voter FN car il n'y a plus qu'eux pour enrayer la chose.et comme de toute façon gauche et droite ne sont là que pour se remplire les poches...

Par dud Le 23/07/2011
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réfléchissez un peu messieurs et mesdames les politiques et allez au fond des choses avant d'écarter les ouvriers de votre liste des gens a satisfaire pour que eux vous élise.qu'est-ce que les ouvriers attendent de vous?c'est que vous les écoutiez et si vous ne les écoutez pas ,il font un vote sanction(comme je vais le faire pour la première fois en 2012)ils votent pour le front national, parce que aujourd'hui en France on en fait plus pour les émigrés,les sans papiers que pour l'honnète travailleur,et quand il rentre a la maison(dans ce qui était SA cité et qui est devenue un ghéto ou ne règne plus LA loi mais leur loi,celle des malfrats et des dealeurs,il ne se sent plus chez lui.les années passent,les gouvernements de droit comme de gauche passent et rien ne change.les centaines de voitures qui brulent tous les jours, les voitures et les motos,les vélos et les scouters volés,les attaques de bande ,la drogue qui circule,les''shouffs''qui montent le guet et les flics qui serrent les fesses.
c'est ça la réalité ,la vie dans les cités:c'est pas les barres HLM qu'il faut détruire(c'est encore nous qui payons parce que eux ne payent pas leur loyer y a des assistantes sociales payées pour les défendre...et gratos),c'est toute la racaille qui s'y niche.
ouvrez les yeux,les privilégiés qui habitez dans les beaux appartements sis dans les beaux quartiers,loins du peuple.ce sont là quelques unes des réponse qui poussent les gens a voter FN car il n'y a plus qu'eux pour enrayer la chose.et comme de toute façon gauche et droite ne sont là que pour se remplire les poches...

Par Ah Ah Terra Nova Ah Ah Le 22/07/2011
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C'est flou, c'est insipide, une belle branlette de calculettes électorales pour pas grand chose... sinon à ce que le parti socialiste devienne libéral (culturellement et économiquement).

Bon après tout vous le dites depuis 1990, c'est votre droit... Libre à moi de pas voter pour ce programme là, hein petit coeur de gauche du passé que je suis.

Quelques remarques vites faits :

- Au tout début, il est noté la" Grande Crise de 2008" (majuscule svp). 1) Typographiquement parlant, on doit plutôt écrire la "Grande crise". 2) Tiens je suis content, ils ont réussi à en parler... Ah, non en fait, désolé, c'était juste pour le style, la Grande crise, n'ayant pas de conséquences majeurs sur la "majorité électorale"... Tans pis, on devra attendre la Très Grande Crise du Siècle (TM Lmtd) pour que ça est une incidence sur leurs calculs...

- Des contradictions : à propose des "outsiders", je cite : " Ils ont du mal car ils sont la principale variable d’ajustement face à la crise d’une société d’« insiders » qui, pour préserver les droits acquis, sacrifie les nouveaux entrants. Puis quelques lignes plus loin, toujours à propos des outsiders... " Ils sont soutenus par les plus intégrés (les diplômés) [nda : les "insiders" non ?] , solidaires de ces « exclus » par conviction culturelle.

- Pas un mot sur l'environnement comme déjà dit dans les commentaires.

- Jouer sur les problèmes économico-financier aux élections peut-être un "atout" pour draguer ces pauvres et si bêtes ouvriers qui comprennent rien à rien... Bravo, c'est beau le débat d'idée à Paris... Arrêtez de jouer au tarrot svp.

Enfin merci quand même aux penseurs stagiaires de terra nova qui m'auront bien fait marrer et compte gagner en 2012 en étant aussi mou du genou et sans idéaux politiques

Bon je retourne à mon AlterEco, gauchiste fascisant que je suis, le couteau entre les dents, ça me fera plus réfléchir que ce rapport là...

Par dud Le 20/07/2011
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réfléchissez un peu messieurs et mesdames les politiques et allez au fond des choses avant d'écarter les ouvriers de votre liste des gens a satisfaire pour que eux vous élise.qu'est-ce que les ouvriers attendent de vous?c'est que vous les écoutiez et si vous ne les écoutez pas ,il font un vote sanction(comme je vais le faire pour la première fois en 2012)ils votent pour le front national, parce que aujourd'hui en France on en fait plus pour les émigrés,les sans papiers que pour l'honnète travailleur,et quand il rentre a la maison(dans ce qui était SA cité et qui est devenue un ghéto ou ne règne plus LA loi mais leur loi,celle des malfrats et des dealeurs,il ne se sent plus chez lui.les années passent,les gouvernements de droit comme de gauche passent et rien ne change.les centaines de voitures qui brulent tous les jours, les voitures et les motos,les vélos et les scouters volés,les attaques de bande ,la drogue qui circule,les''shouffs''qui montent le guet et les flics qui serrent les fesses.
c'est ça la réalité ,la vie dans les cités:c'est pas les barres HLM qu'il faut détruire(c'est encore nous qui payons parce que eux ne payent pas leur loyer y a des assistantes sociales payées pour les défendre...et gratos),c'est toute la racaille qui s'y niche.
ouvrez les yeux,les privilégiés qui habitez dans les beaux appartements sis dans les beaux quartiers,loins du peuple.ce sont là quelques unes des réponse qui poussent les gens a voter FN car il n'y a plus qu'eux pour enrayer la chose.et comme de toute façon gauche et droite ne sont là que pour se remplire les poches...

Par dud Le 20/07/2011
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réfléchissez un peu messieurs et mesdames les politiques et allez au fond des choses avant d'écarter les ouvriers de votre liste des gens a satisfaire pour que eux vous élise.qu'est-ce que les ouvriers attendent de vous?c'est que vous les écoutiez et si vous ne les écoutez pas ,il font un vote sanction(comme je vais le faire pour la première fois en 2012)ils votent pour le front national, parce que aujourd'hui en France on en fait plus pour les émigrés,les sans papiers que pour l'honnète travailleur,et quand il rentre a la maison(dans ce qui était SA cité et qui est devenue un ghéto ou ne règne plus LA loi mais leur loi,celle des malfrats et des dealeurs,il ne se sent plus chez lui.les années passent,les gouvernements de droit comme de gauche passent et rien ne change.les centaines de voitures qui brulent tous les jours, les voitures et les motos,les vélos et les scouters volés,les attaques de bande ,la drogue qui circule,les''shouffs''qui montent le guet et les flics qui serrent les fesses.
c'est ça la réalité ,la vie dans les cités:c'est pas les barres HLM qu'il faut détruire(c'est encore nous qui payons parce que eux ne payent pas leur loyer y a des assistantes sociales payées pour les défendre...et gratos),c'est toute la racaille qui s'y niche.
ouvrez les yeux,les privilégiés qui habitez dans les beaux appartements sis dans les beaux quartiers,loins du peuple.ce sont là quelques unes des réponse qui poussent les gens a voter FN car il n'y a plus qu'eux pour enrayer la chose.et comme de toute façon gauche et droite ne sont là que pour se remplire les poches...

Par dud Le 19/07/2011
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réfléchissez un peu messieurs et mesdames les politiques et allez au fond des choses avant d'écarter les ouvriers de votre liste des gens a satisfaire pour que eux vous élise.qu'est-ce que les ouvriers attendent de vous?c'est que vous les écoutiez et si vous ne les écoutez pas ,il font un vote sanction(comme je vais le faire pour la première fois en 2012)ils votent pour le front national, parce que aujourd'hui en France on en fait plus pour les émigrés,les sans papiers que pour l'honnète travailleur,et quand il rentre a la maison(dans ce qui était SA cité et qui est devenue un ghéto ou ne règne plus LA loi mais leur loi,celle des malfrats et des dealeurs,il ne se sent plus chez lui.les années passent,les gouvernements de droit comme de gauche passent et rien ne change.les centaines de voitures qui brulent tous les jours, les voitures et les motos,les vélos et les scouters volés,les attaques de bande ,la drogue qui circule,les''shouffs''qui montent le guet et les flics qui serrent les fesses.
c'est ça la réalité ,la vie dans les cités:c'est pas les barres HLM qu'il faut détruire(c'est encore nous qui payons parce que eux ne payent pas leur loyer y a des assistantes sociales payées pour les défendre...et gratos),c'est toute la racaille qui s'y niche.
ouvrez les yeux,les privilégiés qui habitez dans les beaux appartements sis dans les beaux quartiers,loins du peuple.ce sont là quelques unes des réponse qui poussent les gens a voter FN car il n'y a plus qu'eux pour enrayer la chose.et comme de toute façon gauche et droite ne sont là que pour se remplire les poches...

Par BOURAUX Le 19/07/2011
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Je cite Pierre Moscovici à Sciences Po Lyon, 11 avril 2011, au sujet du projet socialiste 2012 : « Nous ne sommes ni de droite, ni de gauche ». Et bien si vous n’êtes ni de droite, ni de gauche, rebaptisez vous !
Socialistes, france de demain ?, tromperie sur la marchandise ! Vous n’avez aucun charisme, juste bons pour un pouvoir qui vous semble acquis parce que vous en avez déjà la connaissance mais aucun courage collectif et aucun vrai projet.
Accent sur les valeurs culturelles !!! ce qui signifie que vous n’avez pas de projet à hauteur des attentes, de la compétence, de l’énergie et de la frustration citoyenne. Le programme 2012, 50 petits milliards de rapponses en perspective et les étincelles de certitudes scintillent de nouveau dans vos yeux…
Or les enjeux ne peuvent être affrontés que dans l’idéal, le travail collectif et une part de « mentalité utopiste » que vous n’avez plus. Vous ne pouvez affronter les défis que rassasiés d’un magnifique et difficile projet. Vous ne pouvez partir à la bataille qu’avec le rêve dans la tête, les oreilles, les joues…et vos experts à vos pieds en petits chiens bien sages !

Par dud Le 19/07/2011
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réfléchissez un peu messieurs et mesdames les politiques et allez au fond des choses avant d'écarter les ouvriers de votre liste des gens a satisfaire pour que eux vous élise.qu'est-ce que les ouvriers attendent de vous?c'est que vous les écoutiez et si vous ne les écoutez pas ,il font un vote sanction(comme je vais le faire pour la première fois en 2012)ils votent pour le front national, parce que aujourd'hui en France on en fait plus pour les émigrés,les sans papiers que pour l'honnète travailleur,et quand il rentre a la maison(dans ce qui était SA cité et qui est devenue un ghéto ou ne règne plus LA loi mais leur loi,celle des malfrats et des dealeurs,il ne se sent plus chez lui.les années passent,les gouvernements de droit comme de gauche passent et rien ne change.les centaines de voitures qui brulent tous les jours, les voitures et les motos,les vélos et les scouters volés,les attaques de bande ,la drogue qui circule,les''shouffs''qui montent le guet et les flics qui serrent les fesses.
c'est ça la réalité ,la vie dans les cités:c'est pas les barres HLM qu'il faut détruire(c'est encore nous qui payons parce que eux ne payent pas leur loyer y a des assistantes sociales payées pour les défendre...et gratos),c'est toute la racaille qui s'y niche.
ouvrez les yeux,les privilégiés qui habitez dans les beaux appartements sis dans les beaux quartiers,loins du peuple.ce sont là quelques unes des réponse qui poussent les gens a voter FN car il n'y a plus qu'eux pour enrayer la chose.et comme de toute façon gauche et droite ne sont là que pour se remplire les poches...

Par boulet Le 18/07/2011
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Ce que les gens ne comprennent pas, c'est que la "sociale-démocratie'' prônée par le PS n'est PAS la gauche : C'est une politique économique néolibérale favorable au libre échange et au "traités constitutionnels" européens (le PS a appelé à voter oui au référendum de 2005) le tout entouré de "valeurs" progressistes. Le "oui" du PS au referendum de 2005 c'est une des preuve de la duplicité du PS comme le fait que DSK l'ex directeur du FMI, une des deux institutions représentant le néolibéralisme dans le monde avec la banque centrale, ait été un candidat potentiel pour la présidence "socialiste" alors qu'au même moment il imposait des plans d'austérités à la Grèce et à l'Irlande pour "rassurer les marchés"... Ceux qui pensent que DSK est socialiste se mettent un doigt dans l'œil.
Le PS a abandonné son programme économique socialiste favorable au masses populaire et c'est pour ça qu'elles se tournent vers le FN, seul parti a défendre la sortie de l'UE et de la zone euro, et la remise en place du protectionnisme (droits de douanes etc...) que les traités européens avait aboli. Malgrés tout la politique de sortie de l'euro du FN n'est pas viable si on ne supprime pas notre dette car les dévaluation qui toucherons notre monnaie a la suite de la sortie de l'euro vont faire monter en flèche son montant.
Le PS ne traite le problème de la dette souveraine qu'a travers une politique néolibérale de coupe dans les dépense publiques(qui n'a pas été causée par une hausse des dépenses publiques comme le prétendent les médias, mais par une simple loi du traité de Maastricht qui date de 1951; mais qui a été appliquée en France dans la plus grande discrétion en 1973 qui interdit à l'étant d'emprunter a la Banque de France. À première vue il n'y a pas de problème mais il faut savoir que avant l'état empruntait à la BdF SANS INTÉRÊTS et que maintenant elle emprunte au banques privés (les "marchés financiers") a des taux d'intérêt de l'ordre de 2 à 3% et aujourd'hui la quasi-totalité de la "dette souveraine" (haha) française est composée d'intérêt que nous, contribuable, payons au banques privés).

Au lieu de nous bassiner avec les droit des femmes et des minorités, le PS devrait plutôt miser sur une véritable politique économique de gauche de valorisation de la demande c'est a dire augmentation du salaire minimum, création d'un salaire maximum (ou d'une tranche d'imposition à 100% pour ceux qui ont les salaires les plus élevés), retour à l'indexation des salaires sur l'inflation, retourner a un système de finance publique, annulation de la dette publique et des créances que nous détenons sur les pays en développement, et enfin changer de fiscalité pour l'impôt sur le revenu en arrêtant de faire des gentil cadeau au plus riches, qui payent beaucoup moins d'impôt (proportionnellement a leurs salaires), rétablir un ISF fort, interdire les délocalisation, réhabiliter les impôts sur les sociétés et sur les bénéfice.

Ceux qui sont contre une telle politique me diront peut-être qu'elle ferais fuir les entrepreneurs et les grandes entreprises: tant mieux! Pour éviter l'augmentation du chômage en cas de délocalisation, il suffirait de transformer l'entreprise en coopérative, c'est a dire, la donner à ceux qui y travaillent

Comme vous l'aurez compris je n'aime pas du tout le PS, la social-démocratie qu'il défend et le néolibéralisme friedmanien.

Cordialement Boulet

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