Le principe de ce livre :
Une compilation d’histoires brèves qui peuvent toutes plus ou moins
déboucher sur des débats d’interprétation.
Le langage est clair et simple, adapté à des enfants de cycle
3.
Les histoires sont courtes mais présentent parfois des difficultés
ce qui justifie pleinement leur utilisation en classe.
Ce livre se prête particulièrement bien à la différenciation
pédagogique. Il n’est pas du tout obligatoire de le lire de façon
linéaire. Les élèves ne sont pas obligés de lire
tout le livre, ni de tous lire la même histoire.
Plusieurs pistes d’entrée
dans le livre :
|
Par la lecture d’une histoire à la classe
:
L’enseignant lit la première histoire.
La classe discute sur le thème : « Aimez-vous qu’on vous lise
des histoires ? »
On peut déboucher sur l’écriture d’un inventaire du type :
- Les histoires que j’aimerais lire
- Les histoires que je n’aimerais pas lire
- Les histoires que j’aimerais écrire
- Les histoires que je n’ai pas écrites
- …
|
Par la lecture par petits groupes de certaines
histoires.
Un petit groupe d’élèves lit individuellement et silencieusement
une histoire.
Les enfants se mettent d’accord sur une question à poser en débat
à la classe.
La question est proposée, elle sera débattue dans le cadre
institutionnel des débats au cycle 3.
Les histoires qui se prêtent aux débats :
- Silence (p.9) « Le silence est-il nécessaire
? »
- Télévision (p.11) « Doit-on tout
regarder à la télévision ? »
- Il ou elle (p.17) « Les filles et les garçons
sont-ils si différents ? »…
- La chose (p.27)
- Scène (p.43)
- Compte (p.64)
- Cauchemar (p. 69)
|
Travail sur une histoire
avec un groupe homogène avec une alternance de lecture silencieuse
et de moments de discussion.
Exemple de travail avec « La sorcière amoureuse »
Lecture silencieuse du début de l’histoire …rajeunir (p 90)
Que va-t-il se passer ?
Hypothèses sur la suite de l’histoire. Les hypothèses sont
écrites au tableau.
Lecture silencieuse … sans même se retourner (p 92)
On vérifie les hypothèses de départ et on les valide
ou non.
Discussion : A votre avis, pourquoi le prince ne se plaint-il jamais de cette
situation ?
Les hypothèses sont écrites au tableau. On ne gardera que les
hypothèses recevables par tout le groupe. Elles seront donc discutées
et argumentées.
Lecture à voix haute de la fin du livre.
Discussion : Qu’en pense la sorcière ? Si vous étiez à
la place de la sorcière, seriez-vous contents, déçus,
soulagés ? Pourquoi ?
|
Parcours dans le livre
sous forme d’un jeu de piste.
Il pourrait s’agir d’entrer pour la première fois dans le livre en
parcourant très vite les histoires, en le feuilletant, en cherchant
des titres des personnages, en le lisant en diagonale.
Proposition de différentes sortes de parcours selon le niveau de lecture
des enfants :
Niveau 1 (petits lecteurs) à niveau 3 (grands lecteurs)
- Niveau 1
- Niveau 2
- Niveau 3
|
Lire, parler, écrire à partir des histoires pressées
|
Lire pour inventer :
|
« Silence »
Lecture à l classe p 10 « On a vite… »
Finir l’histoire : Qu’a-t-on fait ?
Dire ce qu’on a fait et ce qui s’est passé.
On peut commencer par dire, et puis garder quelques idées qu’on pourra
alors écrire…
|
Lire pour s’interroger :
|
« Il ou elle »
Lecture à la classe avec des « il ».
Le lendemain, lecture à la classe de la même histoire avec des
« elle ».
Doit-on dire « il », doit-on dire « elle » ?
Y a-t-il des indices ?
Pourquoi est-ce aussi difficile de choisir ?
|
Lire pour copier :
|
« Texte libre »
Travail en grammaire : Prendre une phrase et la retravailler sur le même
modèle. La phrase de départ devra être faite sur le même
modèle que la phrase du livre. (Il faudra donc l’analyser d’abord)
Détourner cette phrase de différentes façons.
On pourra ensuite varier les contraintes grammaticales de la phrase de départ.
L’intérêt de cet exercice résulte de l’accumulation des
phrases. On en fera donc une lecture à haute voix à la classe
(histoire de rire un peu !)
|
Lire pour écrire :
|
« Madame Denis ne veut pas d’histoire
»
Réécrire l’histoire sur la même structure avec : des
couverts à salade, une fourchette un couteau, un marteau un clou…
Inventer des paires.
|
Lire pour apprendre à inventer,
à raconter :
|
« Les histoires ne sont plus ce
qu’elles étaient ».
Lecture à la classe de cette histoire.
On s’essaie à en raconter des plus connues sur le même modèle
(le petit chaperon rouge…)
|
Lire à voix haute :
|
« scène »
3 personnages, Clément, sa mère, le narrateur.
On s’entraîne avant de lire à la classe.
|
Lire pour parler :
|
« Scène »
La discussion va porter sur la fin de l’histoire, la dernière phrase.
« Pourquoi la mère dit-elle cela ? Si elle ne dit rien, que
va penser Clément en rentrant ? »
|
|
|