13h25: Pour tout savoir sur les explications de Christiane Taubira, lisez cette synthèse très pertinente. Tout y est.
13h21: Pour Jean-Pierre Raffarin, interrogé par Le Monde, cette affaire d'écoute «est une affaire majeure», «Je croyais que le temps de Nixon était révolu, a t-il poursuivi. Je ne connais pas les développements à venir mais je suis sûr qu'il y en aura. J'ai une expérience d'Etat. Si mon garde des sceaux Dominique Perben m'avait fait part d'écoutes sur Lionel Jospin, j'en aurais fait part dans la seconde au président de la République. J'ai eu l'occasion très souvent, dès qu'une information était ultrasensible, d'en avertir le président de la République. Il n'y a pas d'autre procédure possible.»
13h15: Voici à quelle place la Garde des Sceaux a fini le compte rendu du conseil des ministre.
#Taubira assise parmi les journalistes #pointNVB pic.twitter.com/Zc6Y2ShSVR
— Valérie Nataf (@vnataf) March 12, 2014
13h00: Jean-Marc Ayrault s'exprime aussi dans la cour de l'Elysée
Visiblement tendu, le Premier ministre fustige l'UMP : «Il y a de quoi s'interroger sur la capacité de ces gens là à diriger l'Etat», tempête-t-il. Christiane Taubira «a sa place au gouvernement», affirme-t-il.
12h10: Christiane Taubira affirme qu'elle n'a pas menti
A l'issue du Conseil des ministres, la Garde des Sceaux affirme «non je n'ai pas menti» et explique qu'elle ne démissionnera pas. Elle assure n'avoir pas eu connaissance ni des dates ni du contenu des écoutes.Elle brandit des documents qui sont selon elle, remontés à la chancellerie sur les écoutes. «En vingt mois, nous avons divisé par dix les remontées d'informations», explique-t-elle aussi. «Les actes de procédure, ce n'est pas moi qui les décide»
La Garde des Sceaux déclare avoir appris le 28 février 2014 l'ouverture d'une information judicaire. Elle affirme ne pas avoir informé Manuel Valls de l'ouverture d'une information judicaire, ni le président de la République, mais le Premier ministre.
Très irritée, Christiane Taubira finit son intervention par ces mots : «Il y a des questions à se poser sur l'institution judiciaire avant le 6 mai 2012 [date de l'élection de François Hollande]», avance-t-elle. «Il y a des réflexes qui montrent que des personnes sont restées dans la culture de la justice sous l'ancien quinquennat. Parler d'espionnage politique, c'est faire une confusion des genres.»
12h05: Pour Patrick Ollier, «François Hollande savait»
#Ayrault a dit 1 évidence Le GVT savait depuis le 26 fev pour les #écoutes NS. Il faut gravir 1marche de + vers la vérité #Hollande savait !
— Patrick Ollier (@patrick_ollier) 12 Mars 2014
11h56: Après le Conseil des ministres, Vidalies fait le point
Le ministre en charge des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, revient sur la prise de paroles sur le sujet de François Hollande en début de Conseil des ministres. «Il a rappelé qu'il était constitutionnellement le garant de l'indépendance de la justice, et qu'il était attaché à la présomption d'innocence et aux droits de la défense».
Alain Vidalies a par ailleurs «réitéré [s]es félicitations à l'UMP, car on est face à l'une des plus belles opérations d'enfumage politique et médiatique».
11h55: Une vidéo de 20 Minutes retrace le débat
Sarkozy sur écoute: Mais qui savait au juste? par 20Minutes
11h40: L'ex-chef de la DCPJ dit ne pas avoir informé Valls
L'ancien patron de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) Christian Lothion a affirmé à l'AFP qu' «il avait bien été informé du placement sur écoute de Nicolas Sarkozy» mais n'en «avait pas informé le ministre de l'Intérieur Manuel Valls».
«Oui, j'ai bien été informé de la mise sur écoute de l'ancien président de la République. J'ai considéré que je n'avais pas à informer le ministre de l'Intérieur, ni du placement sur écoute, ni du contenu des transcriptions», a expliqué Manuel Lothion, qui était le patron de la DCPJ jusqu'en janvier.
10h40: Harlem Désir vole au secours de Taubira sur Twitter
.@harlemdesir Les juges ont décidé de procéder àdes écoutes,la garde des sceaux n'a été prévenue ni du déclenchement ni du contenu #DirectPS
— Parti socialiste (@partisocialiste) 12 Mars 2014
10h29: Pour Martine Monteil «cela parait fort improbable que personne n'en ait parlé» à Valls
L'ancienne patronne de la direction centrale de la police judicaire, Martine Monteil, a jugé «tout à fait invraissemblable» que Manuel Valls n'ait pas été au courrant des écoutes.«Je suis très étonnée car lorsque vous avez des dossiers sensibles dans votre direction, vous êtes tenu d'informer votre hiérarchie. Or, la hiérarchie pour un directeur central, c'est d'abord le directeur général de la police nationale, lequel juge s'il est opportun d'informer le ministre de tutelle».
10h: «Nous sommes en face d'une équipe de fieffés menteurs», s'écrit Jacob
Invité de BFMTV et RMC ce mercredi, le chef de file des députés UMP, Christian Jacob a qualifié le gouvernement d'«équipe de fieffés menteurs». «Quand on a une ministre de la Justice qui ment de manière effrontée (sic), il faut convoqué le Parlement», a-t-il déclaré.
9h50: Copé accuse Taubira d'avoir «menti» et demande sa démission
«Lundi soir, Mme Taubira dit à la télévision à l'ensemble des Français qu'elle n'était pas informée que des écoutes ont eu lieu. Le lendemain, M. Ayrault la désavoue en confirmant que la garde des Sceaux était au courant et que lui-même était au courant. C'est donc que la garde des Sceaux a menti. Dans ce contexte il n'est pas possible qu'elle reste en fonction. Sa démission face à ce mensonge est inéluctable», a déclaré le président de l'UMP, Jean François Copé dans les couloirs de l'Assemblée Nationale.
«Partout dans le pays commence à s'élever l'idée qu'il pourrait y avoir eu de la part de l'exécutif une prise de connaissance précise d'entretiens téléphoniques qu'un ancien président de la République a pu avoir, au-delà même de cette enquête, avec tous les responsable de l'opposition pendant près d'un an», a accusé Jean-François Copé.
«Il est grand temps que la transparence soit faite. C'est la raison pour laquelle je demande maintenant que le Premier ministre réunisse l'Assemblée nationale pour s'expliquer devant elle sans attendre», a poursuivi le député de Seine-et-Marne.
9h41: Alliot-Marie appelle à la démission ou au limogeage de Taubira
Michèle Alliot-Marie, ancienne ministre UMP de la Justice, a recommandé à Jean-Marc Ayrault sur I>TELE le limogeage de Christiane Taubira si elle «ne démissionne pas» après avoir déclaré avoir appris vendredi l'existence d'écoutes judiciaires visant Nicolas Sarkozy avant d'être contredite par le Premier ministre.
«C'est grave pour un ministre de mentir. C'est encore plus grave pour un Premier ministre de dire +le ministre a menti mais ça n'a pas d'importance+. Jean-Marc Ayrault devrait tirer toutes les conséquences de ce qui apparait de sa part comme une curieuse conception de l'éthique politique», a déclaré Michèle Alliot-Marie.
«Si Madame Taubira ne démissionne pas, c'est au Premier ministre de savoir si c'est grave ou pas grave qu'un ministre mente les yeux dans les yeux aux Français. C'est toute la qualification de son gouvernement et de sa politique qui est en jeu», a insisté l'ancien garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy.
8h54: Vidalies défend Taubira et félicite l'UMP pour son «opération d'enfumage»
Alain Vidalies, ministre des Relations avec le Parlement, a défendu sur LCI Christiane Taubira et «félicité» l'UMP pour «une des plus belles opérations d'enfumage politique et médiatique» dans l'affaire des écoutes judiciaire visant Nicolas Sarkozy.
«Le résultat de ce que fait l'UMP est encore plus fort car le mal est dans les esprits. Qu'on ne puisse pas avoir de rupture dans ce pays, dire que dorénavant il n'y a plus d'instruction, il n'y a plus de suivi des dossiers, il y a le respect de l'indépendance de la magistrature, même quand on le fait, on ne nous croit pas», s'est emporté le ministre des Relations avec le Parlement.
8h38: Le procureur général Falletti confirme avoir informé la Chancellerie le 26 février
7h57: Valls dit avoir été mis au courant par la presse
Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a affirmé mardi sur RTL qu'il avait été mis au courant par la presse, et pas avant, des écoutes visant Nicolas Sarkozy.
Il a affirmé avoir appris l'existence de ces écoutes «à l'occasion des révélations du Monde» le 7 mars. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait indiqué lundi soir avoir été averti, avec la ministre de la Justice Christiane Taubira, le 26 février, date de l'ouverture d'une information judiciaire.
Le gouvernement est dans la ligne de mire ce mercredi au sujet des écoutes visant Nicolas Sarkozy et son avocat.
Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a affirmé sur RTL qu'il avait été mis au courant par la presse, et pas avant, des écoutes visant Nicolas Sarkozy et son avocat, le procureur général de Paris confirmant lui sur Europe 1 avoir informé la Chancellerie dès le 26 février.Manuel Valls a expliqué avoir appris l'existence de ces écoutes «à l'occasion des révélations du Monde»le 7 mars.
La veille, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a jetté le trouble en annonçant sur France 2 avoir été averti, avec la ministre de la Justice Christiane Taubira, le 26 février, date de l'ouverture d'une information judiciaire, tout en assurant ne pas avoir eu connaissance du «contenu» des écoutes. «Personne au gouvernement n'a eu accès au contenu de ces écoutes. C'est évidemment toujours le cas aujourd'hui», a également affirmé Manuel Valls.
Sur Europe 1, le procureur général de Paris, François Falletti, a confirmé mercredi matin avoir informé la Chancellerie le 26 février de la mise sur écoutes.
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